lundi 29 juin 2015

La voie de la simplicité - Mark A. Burk

La voie de la simplicité - Mark A. Burk
Les effets pervers du sur-travail et de la surconsommation poussent un nombre croissant de personnes dans la voie de la simplicité volontaire. Dans son essai paru aux éditions Écosociété (2003), Mark Alan Burch propose sa réponse à trois questions essentielles sur ce courant : Qu'est-ce que la simplicité volontaire ? Pourquoi opter pour ce mode de vie ? Et comment le mettre en pratique ?

En évoquant les racines philosophiques de la simplicité volontaire - de Lao Tseu à Fromm en passant par Tolstoï, Gandhi et bien d'autres - l'auteur nous fait prendre conscience à quel point ce courant, qui peut sembler révolutionnaire est ancien. De tout temps, des hommes et des femmes ont choisi de simplifier leur vie pour des raisons personnelles, sociales, environnementales ou spirituelles.

Ainsi, choisir la voie de la simplicité volontaire, c'est choisir de consacrer du temps pour se reconnecter avec ses besoins réels et profonds plutôt que de se laisser imposer des besoins multiples créés de toute pièce par la société de consommation.

C'est aussi chercher à se recentrer en se donnant des buts plus cohérents avec nos valeurs en cessant notamment notre recherche éperdue de biens matériels qui nous oblige à consacrer l'essentiel de nos énergies à courir après l'argent. Certains choisiront de renoncer à des biens matériels et de vivre plus simplement pour s'impliquer et développer des relations de qualité au sein de leur famille et de leur communauté plutôt que d'accepter de sacrifier ces moments partagés par "manque de temps". Les raisons de s'engager dans la voie de la simplicité volontaire sont aussi environnementales. Dans ce contexte, l'auteur parle "d'alternative culturelle à la surconsommation" et nous propose de nous recentrer sur nos besoins réels et ainsi de réduire notre consommation. Il nous invite aussi à réviser nos choix de consommation pour des modes plus écologiques de transport, de production de nourriture, de logement et de loisirs.

Mais attention, la simplicité volontaire va bien au-delà du "consommer moins, dépenser moins, travailler moins". Mark Alan Burch insiste sur le fait que la simplicité volontaire n'est pas un but mais un moyen ou plutôt comme l'indique le titre de son livre, une voie de retour vers l'essentiel. La simplification de notre vie nous permet d'explorer le mystère de notre nature profonde, de nous poser les vraies questions, de donner un sens à notre vie. Cette réflexion sur le lien entre spiritualité et simplicité volontaire est sans doute l'apport le plus intéressant de ce nouveau livre sur un thème par ailleurs de plus en plus populaire.

L'auteur

Mark A. Burch est professeur à l’Université de Winnipeg, au Manitoba. Il possède une longue expérience d’animateur d’ateliers sur la simplicité volontaire, qu’il applique depuis longtemps dans sa vie personnelle.

jeudi 18 juin 2015

En 2013, de quoi meurt-on dans le monde ?

L’homme vit toujours plus vieux, et ce partout dans le monde. L’espérance de vie mondiale a progressé d’un peu plus de six années entre 1990 et 2013, passant de 65,3 à 71,5 ans. Le principal résultat, c’est donc que nous vivons plus longtemps, femmes (74,3 ans, 6,6 ans de plus depuis 1990) comme hommes (68,8 ans, 5,8 ans de plus). Une longévité qui s’est particulièrement accrue dans une dizaine de pays en développement.


Partout ailleurs, la mort intervient de plus en plus tard, sous l’effet du recul de certaines maladies chroniques dans les pays développés (la plupart des cancers ont diminué de 15 % et les maladies cardio-vasculaires de 22 % en vingt-trois ans) et celle des maladies infectieuses dans les pays en développement (maladies diarrhéiques, tuberculose ou pathologies néonatales). La mortalité infantile, en particulier, a quasiment été divisée par deux, passant de 7,6 millions d’enfants de moins de cinq ans morts en 1990 à 3,7 millions en 2013.
 
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