lundi 23 janvier 2012

Petit traité de vie intérieure - Frédéric Lenoir (1962-)

Petit traité de vie intérieure - Frédéric Lenoir - Plon
Conçu comme le Petit traité des grandes vertus d'André Comte-Sponville, ce Petit traité de vie intérieure de Frédéric Lenoir est une initiation à une spiritualité,  une ligne de conduite, le bonheur accessible à tous. 

"De tous mes livres de philosophie et de spiritualité, celui-ci est certainement le plus accessible, mais sans doute aussi le plus utile. Car ce n’est pas un savoir théorique que je cherche à transmettre, mais une connaissance pratique, la plus essentielle qui soit : comment mener une vie bonne, heureuse, en harmonie avec soi-même et avec les autres. Ce que je dis ici avec des mots simples et des exemples concrets, comme au cours d’une conversation avec un ami, est le fruit de trente années de recherches et d’expériences.
Mon témoignage personnel importerait peu s’il n’était éclairé par la pensée des philosophes et des sages de l’humanité qui ont marqué ma vie: le Bouddha, Confucius, Socrate, Aristote, Épicure, Épictète, Jésus, Montaigne, Spinoza, Schopenhauer, Lévinas parmi d’autres.
Exister est un fait, vivre est un art. Tout le chemin de la vie, c’est passer de l’ignorance à la connaissance, de la peur à l’amour".

Frédéric Lenoir


Quelques éléments de contenu

- Exister est un fait, vivre est un art.
- Il nous faut apprendre à vivre.
- Et pourtant la sérénité, la paix intérieure, la joie ne peuvent nous échoir sans un acquiescement à l'être et une acceptation profonde de la vie telle qu'elle nous est donnée, avec sa part d'inéluctable.
- Indépendamment de la position sociale, de l'apparence physique, des qualités et des défauts que la nature lui a donnés, tout individu peut et doit devenir pleinement humain grâce au travail sur lui-même, un travail qu'il a la liberté d'exercer.
- Chacun a la liberté de se rendre maître de soi, quel que soit le rôle extérieur qui lui a été dévolu.
- Il faut accepter le donné de la vie plutôt que le combattre et chercher à éliminer le malheur par une réponse intérieure. C'est par la connaissance de soi et par un travail de transformation profonde que nous pouvons atteindre une véritable sérénité.
- Un individu qui a foi en la vie et qui est persuadé que tout ce qui advient est bénéfique développera une confiance et une positivité qui ne feront qu'entretenir et nourrir cette croyance et cette confiance.
- Nous ne pouvons pas contrôler autrui : nous devons accepter qu'il nous échappe toujours.
- Nous ne pouvons pas davantage contrôler totalement notre vie professionnelle soumise à tant d'aléas externes, ni nous obstiner à vivre dans l'illusion de stabilité et de sécurité. Alors, faisons de notre mieux pour maîtriser ce qui peut l'être, à commencer par nos désirs et nos passions, mais armons-nous psychologiquement à accepter l'imprévu, à nous y adapter et à en tirer le meilleur parti.
- Certaines personnes ne se sentent responsables de rien : tout ce qui leur arrive est la faute des autres, de la malchance, de l'Etat. C'est toujours de l'extérieur que vient le mal et c'est toujours de l'extérieur qu'elles attendent la solution... Cette déresponsabilisation provient, en grande partie, d'un manque d'intériorité et de conscience de soi.
- Être responsable de sa vie... c'est rester éveillé, en alerte, c'est ne pas vivre dans l'inconscience.
- La conscience de la responsabilité individuelle conduit à la conscience de la responsabilité collective.
- La joie s'accroit naturellement quand la puissance d'agir et la puissance de penser, se développent chez un individu.
- L'ignorance est la cause de tous les maux.
- S'idéaliser soi-même, idéaliser son clan ou sa nation, a pour conséquence de rejeter le mal sur l'extérieur.
- La prudence, la tempérance, le courage et la justice (sont) vertus cardinales.
- Les quatre causes qui poussent à commettre de mauvaises actions : la partialité, l'hostilité, la stupidité et la crainte.
- La vraie liberté est celle que chaque être humain doit acquérir en combattant ses passions, ses désirs, ses envies.
- L'homme vertueux a le devoir de s'aimer lui-même, ce qui ne signifie en aucun cas un encouragement à l'égoïsme mais, au contraire, le point de départ d'une réelle ouverture aux autres.
- L'apprentissage de la relation à soi est donc la condition de l'apprentissage de la relation aux autres.
- L'homme qui connait l'état de contemplation est rempli d'amour, son coeur ne semble plus avoir de limites.
- Pardon et non-violence sont étroitement liés.
- Pardonner ce n'est pas oublier. C'est réussir à apaiser la blessure suscitée par autrui.
- Une non-violence active implique non seulement une abstention de violence, mais aussi la prise d'initiative ayant pour objectif de contribuer à créer les conditions d'une société harmonieuse et de rapports humains justes et solidaires.
- C'est la "raison vigilante" qui engendre une vie heureuse.
- "Les choses nécessaires coûtent peu, les choses superflues coûtent cher" (Diogène)
- Le non-attachement est une philosophie qui ne prône pas l'ascèse et qui n'implique pas un mépris pour les choses matérielles, mais simplement le refus de s'y attacher.
- L'Occidental oppose spontanément au mot "mort" le mot "vie". L'Oriental lui oppose le mot "naissance".
- Le plus terrifiant des maux, la mort, n'est rien par rapport à nous puisque, tant que nous sommes, elle n'est pas, et quand elle est, nous ne sommes plus.
- Le bonheur relève de la vie intérieure et du travail sur soi.
- La sagesse permet de mieux résister aux aléas de la vie. Elle nous aide à savourer pleinement les moments heureux et à ne jamais désespérer dans les moments douloureux.
- Il y a dans l'essence même de la vie et de l'être une joie profonde. La joie est là et il nous faut apprendre à la voir, à l'accueillir, à la laisser émerger. 


Petit traité de vie intérieure - Frédéric Lenoir (1962-)

mardi 17 janvier 2012

Les rencontres internationales de Genève

Nées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale sur l'initiative d'un groupe de personnalités genevoises conscientes de la nécessité d'une reprise du dialogue dans un monde déchiré, les Rencontres Internationales de Genève (RIG) ont tenu leur première session en 1946.


Genève - Suisse

 Le succès de cette première réunion incita les promoteurs à poursuivre cet effort en vue de maintenir un dialogue culturel visant à l'universel. Tout au long des quarante-deux sessions qu'elles ont organisées, les RIG ont apporté une contribution importante à la compréhension du moment précis et du monde contemporain comme aussi à l'évolution des savoirs. 

Des philosophes, des théologiens, des écrivains, des savants, des artistes, des sociologues ont abordé les grands problèmes de l'actualité dans le domaine de la civilisation, de la politique, des arts et des sciences. Le rayonnement de ces sessions, qui ont eu le souci de n'omettre ni le détail des faits, ni les principes fondamentaux qui s'y trouvaient impliqués, permet d'affirmer que les RIG constituent un lieu de réflexion privilégié. Elles sont efficaces par les échanges intellectuels qu'elles suscitent et par les amitiés qui s'y nouent.

Chaque session a donné lieu à la publication d'un volume aux Editions de la Baconnière jusqu'en 1995, aux Editions de l'Age d'Homme depuis 1997.


Sujets abordés (rapports téléchargeables sur le site)

Le fonds rassemble les procès-verbaux du comité d'organisation, de même que la correspondance et les documents de travail issus du secrétariat des RIG qui fut mis en place dans l'automne de 1945. D'importants dossiers de presse, une collection des imprimés officiels et des dossiers de gestion et de publicité en font également partie, ainsi que la collection complète des textes des conférences et des entretiens.

2010 - MEMOIRE COLLECTIVE ET SOCIETE D'INDIVIDUS
2009 - L'AVENIR DE LA PAUVRETE
2007 - DEMAINS PRÉCAIRES
2005 - LE FUTUR DE L’AUTORITÉ
2003 - LES LIMITES DE L’HUMAIN
2001 - LES GRANDES MUTATIONS
1999 - VIOLENCES D’AUJOURD’HUI, VIOLENCE DE TOUJOURS
1997 - EUX ET NOUS : L’Europe face à ses nouvelles déchirures
1995 - INCERTAINE PLANÈTE
1993 - NOS IDENTITÉS
1991 - L’EUROPE RETROUVÉE ?
1989 - LES USAGES DE LA LIBERTÉ
1987 - NORMES ET DÉVIANCES
1985 - L’EUROPE AUJOURD’HUI
1983 - ORDRE et désordre
1981 - L’EXIGENCE D’ÉGALITÉ
1979 - FORMER L’HOMME ?
1977 - LE POUVOIR
1975 - SOLITUDE ET COMMUNICATION
1973 - LE BESOIN RELIGIEUX
1971 - OÙ VA LA CIVILISATION ?
1969 - LA LIBERTÉ ET L’ORDRE SOCIAL
1967 - L’ART DANS LA SOCIÉTÉ D’AUJOURD’HUI
1965 - LE ROBOT, LA BÊTE ET L’HOMME
1964 - COMMENT VIVRE DEMAIN ?
1963 - DIALOGUE OU VIOLENCE ?
1962 - LA VIE ET LE TEMPS : Les générations dans le monde actuel
1961 - LES CONDITIONS DU BONHEUR
1960 - LA FAIM
1959 - LE TRAVAIL ET L’HOMME
1958 - L’HOMME ET L’ATOME
1957 - L’EUROPE ET LE MONDE D’AUJOURD’HUI
1956 - TRADITION ET INNOVATION : La querelle des Anciens et des Modernes dans le monde actuel
1955 - LA CULTURE EST-ELLE EN PÉRIL ? Débat sur ses moyens de diffusion
1954 - LE NOUVEAU MONDE ET L’EUROPE (2'343 Ko)
1953 - L’ANGOISSE DU TEMPS PRÉSENT ET LES DEVOIRS DE L’ESPRIT
1952 - L’HOMME DEVANT LA SCIENCE
1951 - LA CONNAISSANCE DE L’HOMME AU XXe SIÈCLE
1950 - LES DROITS DE L’ESPRIT ET LES EXIGENCES SOCIALES
1949 - POUR UN NOUVEL HUMANISME
1948 - DÉBAT SUR L’ART CONTEMPORAIN
1947 - PROGRÈS TECHNIQUE ET PROGRÈS MORAL
1946 - L’ESPRIT EUROPÉEN


Contact

Les Rencontres internationales de Genève
Promenade du Pin 1
CH-1204 Genève
Tél : (41) 22 311 66 55
secretariat@rencontres-int-geneve.ch

dimanche 8 janvier 2012

Jean-Claude Ameisen (1951-)


Jean-Claude Ameisen (1951-)

Jean Claude Ameisen, né le 22 décembre 1951 à New York, est un médecin, immunologiste et chercheur français en biologie. Il est président du Comité consultatif national d'éthique et médecin et chercheur, professeur d’immunologie à l’université Paris Diderot. Pendant son internat de médecine, à Lille, Jean Claude Ameisen s'oriente vers la recherche en immunologie au sein de l'INSERM.

De 1986 à 1987, il fait un post-doctorat à l'université Yale. Il est nommé professeur de médecine en 1998 à l'Université Paris Diderot/Hôpital Bichat. Auteur de nombreux essais sur la science.

En juillet 2011, il rejoint l'équipe de campagne de Martine Aubry pour l'élection présidentielle de 2012, chargé, avec Charlotte Brun, du sujet : « Personnes âgées, Dépendance, et Handicap ».

Ses recherches depuis 20 ans concernent le rôle de la mort cellulaire programmée dans le développement des maladies, et l’origine de ces phénomènes d’autodestruction au cours de l’évolution du vivant. Elles ont donné lieu à de nombreuses publications. Engagé dans la réflexion éthique, il a été président du comité d'éthique de l'INSERM de 2003 à 2012.

Il est membre du Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) depuis 2005, membre du Conseil d’orientation de l’Agence de la Biomédecine, et vice-président du bureau de la Conférence Européenne des Comités d’Ethique Nationaux du Conseil de l’Europe.Impliqué dans le développement des relations entre science, culture et société, il est membre du Conseil scientifique du Collège international de philosophie, du Directoire du Centre d’Etudes du Vivant.

Le 3 octobre 2012, sur proposition du Président de la République François Hollande, la Commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale et celle du Sénat approuvent sa nomination à la présidence du CCNE en remplacement d'Alain Grimfeld ayant achevé son mandat. Il prend ses fonctions le 9 novembre 2012.

Jean Claude Ameisen est également l'auteur, depuis septembre 2010, de l'émission "Sur les épaules de Darwin" une émission de radio diffusée sur France-Inter le samedi de 11h05 à 12h:

Chaque semaine, Jean-Claude Ameisen propose un voyage à la découverte d’un univers toujours plus riche et mystérieux, univers que nous ne pouvons percevoir et que nous n’aurons jamais fini d’explorer. Un voyage à la rencontre des relations toujours nouvelles entre la science et l’éthique dont dépend l’avenir des sociétés que nous construisons. Un voyage avec ses escales : dialogues avec des hommes et des femmes engagés dans la recherche, la culture et la vie sociale accompagnés par des textes et voix d’écrivains, de scientifiques et de poètes.

Bibliographie

La Sculpture du vivant. Le suicide cellulaire ou la mort créatrice, éditions du Seuil, 1999
Qu'est-ce que mourir ? éditions le Pommier/Cité des Sciences et de l'Industrie, 2003
Quand l'art rencontre la science, éditions de La Martinière, 2007
Dans la lumière et les ombres. Darwin et le bouleversement du monde, éditions Fayard et Seuil, 2008
Les Couleurs de l'oubli, éditions de l'Atelier, 2008
Les rythmes du vivant, éditions Hermann, 2010
Sur les épaules de Darwin. Les battements du temps, édition Les Liens qui Libèrent, 2012

Site internet de Jean-Claude Ameisen
 

dimanche 1 janvier 2012

Suite pour Orchestre n°3 Air BWV 1068 - Jean-Sébastien Bach (1685-1750)

Johann Sebastian Bach, né le 21 mars 1685, mort le 28 juillet 1750, en français Jean-Sébastien Bach, est un compositeur de génie, organiste, claveciniste, violoniste et altiste allemand. Aujourd'hui, Johann Sebastian Bach est considéré comme le plus grand compositeur du style baroque et comme l'un des plus importants de tous les temps. De grands compositeurs, tels que Mozart, Beethoven, Berlioz, Brahms, Wagner, etc., reconnaissent en lui un maître insurpassable. 







Jean-Sébastien Bach - Portrait
Organiste et compositeur allemand de l'époque baroque, Johann Sebastian Bach est l'un des plus grands et des plus prolifiques génies de la musique occidentale. Né à Eisenach, en Thuringe, dans une famille qui, en sept générations, engendra au moins 53 musiciens célèbres, Jean-Sébastien reçoit sa première éducation musicale de son père. En 1703, il devient violoniste dans l'orchestre de chambre du prince de Weimar. En Octobre 1705, Bach s'absente pour trois mois afin d'étudier avec le célèbre compositeur allemand Dietrich Buxtehude, dont la musique l'influencera beaucoup.

L'Eglise le critique pour sa défection ainsi que pour les extravagantes harmonies de ses prestations à l'orgue, mais il est déjà trop renommé pour y accorder beaucoup d'importance. En 1707, il épouse sa cousine, Maria Barbara Bach, et se rend à Mulhausen où il est organiste de l'église Saint-Blaise. Il revient à Weimar l'année suivante comme organiste et violoniste à la cour du duc Wilhelm Ernst. Il y reste neuf ans, et devient maître d'orchestre en 1714.

A Weimar, il compose 30 cantiques, ainsi que des études pour orgue et pour harpe. Il commence à voyager à travers l'Allemagne en tant qu'organiste virtuose. En 1717, il dirige l'orchestre de musique de chambre du prince Léopold d'Anhalt-Köthen. Pendant cette période, il écrit des ouvrages de musique afin d'initier sa femme et ses enfants à l'art musical. Sa femme meurt en 1720.

En 1721, il se remarie avec Anna Magdalena Wilcken, la fille d'un des musiciens de la cour. Elle lui donne 13 enfants, en plus des 7 qu'il avait eu avec sa première femme.

Bach se rend à Leipzig en 1723 et y demeure jusqu'à la fin de sa vie. Son poste de chef d'orchestre et de maître de choeur ne lui convient pas: la population de Leipzig ne comprend pas son génie, le considérant surtout comme un vieillard s'accrochant à des formes de musique obsolètes. Pourtant, 202 morceaux, sur les 295 qu'il a écrit, nous sont parvenus, tandis que ce qui était à la mode à l'époque a été perdu.

La musique de Bach est toujours en étroite relation avec le texte, l'élevant à un très haut niveau d'intensité spirituelle. La Passion de saint Jean et la Passion de saint Matthieu ont été écrites à Leipzig, ainsi que l'épique Messe en si mineur.

Parmi les oeuvres pour orgue qu'il a écrites, on trouve l'Art de la Fugue, une magnifique démonstration de sa virtuosité et de sa richesse conceptuelle, dans lequel il nous livre 16 fugues et 4 canons tous construits sur le même thème.

La vue de Bach baisse dans les dernières années de sa vie. Il meurt à la suite d'une opération de l'oeil. Il est alors considéré comme le plus grand organiste de l'époque, mais son style de composition en contrepoint est considéré comme démodé par ses contemporains, qui préfèrent les mélodies préclassiques, plus homophoniques et moins conceptuelles.

Au cours des 80 années qui suivirent, la musique de Bach est boudée par le public, bien que certains musiciens, comme Wolfgang Amadeus Mozart ou Ludwig van Beethoven, l'admirent. Les morceaux de Bach reviennent au goût du jour au milieu du XIXème siècle, à la suite d'un concert de Felix Mendelssohn, en 1829, comprenant la Passion de saint Matthieu.

La Bach Gesellschaft, fondée en 1850, s'est depuis lors employée à retrouver, publier et faire interpréter les morceaux de Bach. Ce retour en force coïncide avec l'apogée du mouvement romantique en musique, bien qu'à cette époque, la manière d'interpréter les morceaux de Bach est plus proche d'une flagrante dénaturation que des véritables intentions de Bach.

Ce n'est qu'au XXème siècle, sous l'influence du Français Albert Schweitzer, qu'on retrouve les méthodes d'exécution des morceaux telles qu'elles étaient conçues à l'époque de Bach. L'intensité de la musique de Bach s'explique surtout par le génie intellectuel du compositeur, unanimement reconnu comme le maître du contrepoint. Bach dispose à son gré de toutes les techniques et ressources de la musique baroque. Il peut ainsi combiner le rythme d'une danse française, la grâce d'une mélodie italienne et la subtilité du contrepoint allemand dans le même morceau. Il sait écrire simultanément pour la voix et tous les instruments afin de tirer le meilleur de chacun.

En outre, lorsqu'il associe le texte à la musique, Bach parvient à composer l'équivalent musical des idées verbales: une mélodie ondulante évoque la mer, un canon décrit le catéchisme. Le génie de Bach s'exprime aussi dans ses adaptations. Ainsi, il peut, de manière convaincante, transformer un concerto italien pour violons en étude pour harpe. La grandeur de Bach ne s'évalue évidemment pas en termes de facilité technique, mais bien au vu de sa force d'expression, en particulier dans ses pièces accompagnées de voix, qui ravissent les auditeurs du monde entier.

Son œuvre reste une référence incontournable pour l'ensemble de la musique occidentale.


Suite pour Orchestre n°3 Air BWV 1068 - Jean-Sébastien Bach
   

Compositions remarquables de Jean-Sébastien Bach

* Cantates BWV 4, BWV 9, BWV 21, BWV 78, BWV 106, BWV 140, BWV 136, BWV 140 (Cantate du Veilleur), BWV 198, BWV 146, BWV 147, BWV 177, BWV 127, BWV 35, BWV 51, BWV 56, BWV 82, BWV 198 (Trauer-Ode), BWV 201, BWV 205, BWV 208, BWV 211, BWV 212.
* Passion selon Saint Jean, BWV 245
* Passion selon Saint Matthieu, BWV 244
* Messe en si mineur BWV 232 
* Oratorio de Noël, BWV 248
* Magnificat, BWV 243
* Motets, BWV 225 à BWV 231
* Toccata et fugue en ré mineur pour orgue, BWV 565 et quelques autres couples de Prélude et Fugue ou Fantaisie et Fugue comme BWV 534, 538, 541, 542, 543, 544, 545, 546, 548,
* Passacaille et fugue en do mineur BWV 582
* Les variations Goldberg, BWV 988
* Les six partitas pour clavecin, BWV 825 à BWV 830
* Inventions et symphonies, BWV 772 à BWV 801
* Inventions, BWV 772
* Symphonie, BWV 787
* Les 6 suites anglaises, BWV 806-811
* Les 6 suites françaises, BWV 812-817
* Le clavier bien tempéré, BWV 846 à BWV 893
* Prélude I, BWV 846
* Fantaisie chromatique et fugue, BWV 903
* Concerto italien, BWV 971
* Sonates et partitas pour violon seul, BWV 1001 à BWV 1006
* Suites pour violoncelle seul, BWV 1007 à BWV 1012
* Sonates pour flûte, BWV 1013, BWV 1020, BWV 1030 à BWV 1035
* Les six concertos brandebourgeois, BWV 1046 à BWV 1051
* Concertos pour violon, BWV 1041, BWV 1042, BWV 1043
* Concertos pour clavecin, BWV 1052 à BWV 1065
* Suites pour orchestre, BWV 1066 à BWV 1069
* L'Offrande musicale, BWV 1079
* L'Art de la fugue, BWV 1080