"L'homme de Vitruve" ou VITRUVIUS
de Léonard de Vinci (1452-1519)
L'Homme de Vitruve (ou homme vitruvien ou vitruvius ) est le nom communément donné au croquis "Étude de proportions du corps humain "selon Vitruve réalisé par Léonard de Vinci aux alentours de 1492.
Ce dessin à la plume, tiré de l'ouvrage De Architectura de Vitruve, a appartenu à la collection d’œuvres d’art graphique de Giuseppe Bossia avant d'être racheté en 1822 par les Gallerie dell’Accademia de Venise.
Avec son célèbre homme de Vitruve, Léonard de Vinci corrige l’enseignement antique des proportions de Vitruve - Marcus Vitruvius (vers -70 à – 25) . Il compare alors le résultat de ses études anthropométriques avec les proportions de Vitruve, seules proportions idéales conservées de l’Antiquité.
Architecte et ingénieur de l’époque romaine, Vitruve avait décrit les rapports de mesures d’un corps humain parfait dans le troisième livre de son traité d’architecture. il avait conclu qu’un homme aux bras et jambes écartés, pouvait être inscrit au même titre dans les figures géométriques parfaites du cercle et du carré.
D’après les descriptions de Vitruve, dans le cas des figures entourées par un cercle ou un carré (« homo ad circulum » et « homo ad quadratum »), le centre du corps humain se trouverait en outre dans le nombril.
Les indications de Vitruve ont souvent été illustrées à la Renaissance. Le dessin le plus connu est celui de Léonard de Vinci. Il corrige les erreurs de Vitruve en se servant des mesures qu’il a prises : le relevé des mesures empiriques de l’être humain, voilà ce qui importe à ses yeux. Les pieds et les mains ont ainsi la taille appropriée.
de Léonard de Vinci (1452-1519)
L'Homme de Vitruve (ou homme vitruvien ou vitruvius ) est le nom communément donné au croquis "Étude de proportions du corps humain "selon Vitruve réalisé par Léonard de Vinci aux alentours de 1492.
Ce dessin à la plume, tiré de l'ouvrage De Architectura de Vitruve, a appartenu à la collection d’œuvres d’art graphique de Giuseppe Bossia avant d'être racheté en 1822 par les Gallerie dell’Accademia de Venise.
Avec son célèbre homme de Vitruve, Léonard de Vinci corrige l’enseignement antique des proportions de Vitruve - Marcus Vitruvius (vers -70 à – 25) . Il compare alors le résultat de ses études anthropométriques avec les proportions de Vitruve, seules proportions idéales conservées de l’Antiquité.
Architecte et ingénieur de l’époque romaine, Vitruve avait décrit les rapports de mesures d’un corps humain parfait dans le troisième livre de son traité d’architecture. il avait conclu qu’un homme aux bras et jambes écartés, pouvait être inscrit au même titre dans les figures géométriques parfaites du cercle et du carré.
D’après les descriptions de Vitruve, dans le cas des figures entourées par un cercle ou un carré (« homo ad circulum » et « homo ad quadratum »), le centre du corps humain se trouverait en outre dans le nombril.
Les indications de Vitruve ont souvent été illustrées à la Renaissance. Le dessin le plus connu est celui de Léonard de Vinci. Il corrige les erreurs de Vitruve en se servant des mesures qu’il a prises : le relevé des mesures empiriques de l’être humain, voilà ce qui importe à ses yeux. Les pieds et les mains ont ainsi la taille appropriée.
L'homme de Vitruve ou VITRUVIUS de Léonard de Vinci |
Cinq, symbole de l'homme
Léonard de Vinci a dessiné l'image d'un homme tenant les bras et les jambes écartés de façon que les quatre extrémités des membres et la tête coïncident avec les sommets d'un pentagone étoilé, inscrit dans un cercle.
Selon cette représentation de l'art de la Renaissance cinq est le nombre de l'homme, en tant qu'être placé au centre du cosmos.
Pour tracer ce pentagramme dans lequel s’inscrit l’homme, il faut employer la proportion dorée, si chère aux sages de l’antiquité. Il s’agit du nombre d’or dont l’approximation est 1,618. C’est cette proportion que les sculpteurs grecs ont considérée comme la plus harmonieuse et qu’ils ont employée dans leurs représentations du corps humain.
Par l’application du nombre d’or, l'Homme est donc devenu pour eux un symbole d'harmonie. Dans son livre « De Architectura » Vitruve a indiqué que les proportions d'un bâtiment devraient correspondre à ceux d'une personne, et il a employé la proportion dorée pour fixer ce qu'il a considéré comme les mesures relatives d'un humain idéal.
L’une des illustrations les plus frappantes de ce corps harmonieux se trouve dans le célèbre « Homme de Vitruve », où Léonard de Vinci inscrit l’Homme, telle une étoile à cinq branches, dans un cercle.
Pour les pythagoriciens, le cercle représente le royaume de l’Esprit. Si ce corps, assimilé à l’étoile, est le summum de l’harmonie physique ou terrestre, alors l’étoile à cinq branches, pentagramme tracé selon les préceptes du nombre d’or, est celui de l’harmonie céleste ou spirituelle.
L’homme, au cœur du macrocosme et du microcosme
Selon cette représentation de l'art de la Renaissance cinq est le nombre de l'homme, en tant qu'être placé au centre du cosmos.
Pour tracer ce pentagramme dans lequel s’inscrit l’homme, il faut employer la proportion dorée, si chère aux sages de l’antiquité. Il s’agit du nombre d’or dont l’approximation est 1,618. C’est cette proportion que les sculpteurs grecs ont considérée comme la plus harmonieuse et qu’ils ont employée dans leurs représentations du corps humain.
Par l’application du nombre d’or, l'Homme est donc devenu pour eux un symbole d'harmonie. Dans son livre « De Architectura » Vitruve a indiqué que les proportions d'un bâtiment devraient correspondre à ceux d'une personne, et il a employé la proportion dorée pour fixer ce qu'il a considéré comme les mesures relatives d'un humain idéal.
L’une des illustrations les plus frappantes de ce corps harmonieux se trouve dans le célèbre « Homme de Vitruve », où Léonard de Vinci inscrit l’Homme, telle une étoile à cinq branches, dans un cercle.
Pour les pythagoriciens, le cercle représente le royaume de l’Esprit. Si ce corps, assimilé à l’étoile, est le summum de l’harmonie physique ou terrestre, alors l’étoile à cinq branches, pentagramme tracé selon les préceptes du nombre d’or, est celui de l’harmonie céleste ou spirituelle.
L’homme, au cœur du macrocosme et du microcosme
La notion de macrocosme (qui étymologiquement signifie "grand monde") remonte aux pythagoriciens, bien que le terme en lui-même n’ai été employé que bien plus tard. Pythagore établit une analogie entre les quatre saisons du monde et les quatre âges de la vie d'un homme (de l’enfance à la vieillesse).
C’est Paracelse qui le premier en 1571 utilise les termes de macrocosme et de microcosme. Il énonce que le microcosme est un monde en petit et que le macrocosme est le monde en grand.
«Dieu, après avoir créé le grand monde, a formé le petit monde. L'homme est ce petit monde qui contient toutes les qualités du grand monde. C'est pourquoi on l'appelle un microcosme. L'homme est la quintessence du firmament et des éléments, du ciel et de la terre... ». Paracelse
C’est Paracelse qui le premier en 1571 utilise les termes de macrocosme et de microcosme. Il énonce que le microcosme est un monde en petit et que le macrocosme est le monde en grand.
«Dieu, après avoir créé le grand monde, a formé le petit monde. L'homme est ce petit monde qui contient toutes les qualités du grand monde. C'est pourquoi on l'appelle un microcosme. L'homme est la quintessence du firmament et des éléments, du ciel et de la terre... ». Paracelse
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