Alessandro di Mariano di Vanni Filipepi, dit Sandro Botticelli, est un peintre né entre le 1er mars 1444 et le 1er mars 1445, dans le quartier d'Ognissanti à Florence, où son père était tanneur. Il meurt en mai 1510 dans la maison de la Via della Porcellenna où il a travaillé toute sa vie.
Ce peintre est connu pour ses allégories. Son étude de l'Antiquité gréco-romaine fait partie de ses humanités (apprentissage). Peintre intellectuel dont le public est composé des courtisans d'un haut niveau de culture, autant que richissimes, il peint de nombreux tableaux sur le mode de la référence à la mythographie hellénique pour en tirer des allusions fines destinées à ses amateurs. Son thème général de travail est la représentation de la femme, sur laquelle il porte un regard nouveau, tout en la magnifiant et la rendant sublime: les amateurs de son art de son époque n'ont jamais pu égaler une telle splendeur dans la finesse des traits et la représentation charnelle.
Ce peintre est connu pour ses allégories. Son étude de l'Antiquité gréco-romaine fait partie de ses humanités (apprentissage). Peintre intellectuel dont le public est composé des courtisans d'un haut niveau de culture, autant que richissimes, il peint de nombreux tableaux sur le mode de la référence à la mythographie hellénique pour en tirer des allusions fines destinées à ses amateurs. Son thème général de travail est la représentation de la femme, sur laquelle il porte un regard nouveau, tout en la magnifiant et la rendant sublime: les amateurs de son art de son époque n'ont jamais pu égaler une telle splendeur dans la finesse des traits et la représentation charnelle.
La naissance de Vénus, (1485), 172cm x 278 cm, Galerie des Offices, Florence. |
Dans "La Naissance de Vénus", panneau peint vers 1485, la déesse est représentée nue, de face, en pied, grandeur nature. Commandé par Lorenzo di Pier Francesco de Médicis, parent de Laurent de Médicis, comme pendant du "Triomphe du Printemps", ce tableau était destiné à décorer sa villa de Castello, proche de Florence. Seuls pouvaient l'admirer les amis de son propriétaire, des néoplatoniciens amateurs de mythologie gréco-romaine et souvent collectionneurs de statues antiques, que la nudité ne pouvait choquer.
Dans cette allégorie, Botticelli représente une Vénus pudique. Elle semble douce et fragile. Le port de la tête, et le basculement du bassin dans le sens contraire sont un signe d'élégance antique. Les peintres de la Renaissance aiment imiter l'art de l'antiquité gréco-romaine. Dans ce tableau la Vénus ressemble à une statue antique. La couleur et la texture de sa peau font penser à du marbre.
Le modèle de la Vénus, Simonetta Vespucci, était la femme de Marco Vespucci et la maîtresse de Julien de Médicis, et considérée comme la plus belle femme de son époque. Décédée de pneumonie à l'âge de 22 ans en 1476, tous les portraits célèbres de Botticelli la représentant sont posthumes.
Déesse de la beauté et de l'amour, la Vénus nue de Botticelli est au contraire très chaste, se couvrant d'une main la poitrine, dissimulant de l'autre son pubis derrière une mèche de sa longue chevelure flottant au vent. En outre, le peintre a estompé la pointe des seins et le nombril de sa Vénus, et il lui a donné de plus un regard rêveur qui supprime toute équivoque de l'esprit du spectateur. Loin d'avoir voulu peindre une Venus Erotica, Botticelli a peint la Venus Humanitas des platoniciens, pour lesquels la contemplation de la beauté donnait aux hommes une image de la perfection divine. Une copie du personnage central de la Naissance de Vénus a été réalisé se découpant sur un fond brun par l'atelier de Botticelli, modèle dont devait s'inspirer ultérieurement Lorenzo di Credi pour peindre sa propre Vénus.
Vénus, née de l'écume de la mer, navigue sur une coquille. Dans le récit mythologique, la coquille Saint-Jacques fut le premier abri de Vénus et de Cupidon. Les dieux du vent, dont Zéphyr, poussent Vénus sur le rivage grâce à leur souffle. Flore, la déesse du printemps, l'accueille sur le rivage. Elle tient dans ses mains un grand habit ouvert afin de couvrir Vénus, encore dénudée.
Le sujet est tiré de la littérature grecque et romaine, et en particulier de l'écrivain romain Ovide dont les métamorphoses connaissent un grand succès du XIVe au XVIIe siècle. On pense généralement que le peintre a voulu représenter la naissance de l'humanité.
Dans cette allégorie, Botticelli représente une Vénus pudique. Elle semble douce et fragile. Le port de la tête, et le basculement du bassin dans le sens contraire sont un signe d'élégance antique. Les peintres de la Renaissance aiment imiter l'art de l'antiquité gréco-romaine. Dans ce tableau la Vénus ressemble à une statue antique. La couleur et la texture de sa peau font penser à du marbre.
Le modèle de la Vénus, Simonetta Vespucci, était la femme de Marco Vespucci et la maîtresse de Julien de Médicis, et considérée comme la plus belle femme de son époque. Décédée de pneumonie à l'âge de 22 ans en 1476, tous les portraits célèbres de Botticelli la représentant sont posthumes.
Déesse de la beauté et de l'amour, la Vénus nue de Botticelli est au contraire très chaste, se couvrant d'une main la poitrine, dissimulant de l'autre son pubis derrière une mèche de sa longue chevelure flottant au vent. En outre, le peintre a estompé la pointe des seins et le nombril de sa Vénus, et il lui a donné de plus un regard rêveur qui supprime toute équivoque de l'esprit du spectateur. Loin d'avoir voulu peindre une Venus Erotica, Botticelli a peint la Venus Humanitas des platoniciens, pour lesquels la contemplation de la beauté donnait aux hommes une image de la perfection divine. Une copie du personnage central de la Naissance de Vénus a été réalisé se découpant sur un fond brun par l'atelier de Botticelli, modèle dont devait s'inspirer ultérieurement Lorenzo di Credi pour peindre sa propre Vénus.
Vénus, née de l'écume de la mer, navigue sur une coquille. Dans le récit mythologique, la coquille Saint-Jacques fut le premier abri de Vénus et de Cupidon. Les dieux du vent, dont Zéphyr, poussent Vénus sur le rivage grâce à leur souffle. Flore, la déesse du printemps, l'accueille sur le rivage. Elle tient dans ses mains un grand habit ouvert afin de couvrir Vénus, encore dénudée.
Le sujet est tiré de la littérature grecque et romaine, et en particulier de l'écrivain romain Ovide dont les métamorphoses connaissent un grand succès du XIVe au XVIIe siècle. On pense généralement que le peintre a voulu représenter la naissance de l'humanité.
Je passais par là à la recherche d'infos sur la marque Sandro, mais il semblerait que je sois tombé sur toute autre chose... : une pépite du web !
RépondreSupprimerParticipez-vous aussi à l'écriture de Wikipédia ?
Nous avons pu détailler ce tableau au musée des offices de Firenze.
RépondreSupprimerQuestion : pourquoi Séphir a t'il les gros orteils écartés ?
MamyVon & PapyG