mercredi 27 février 2013

Les religions du Monde

Le terme latin religio a été défini pour la première fois par Cicéron comme «le fait de s'occuper d'une nature supérieure que l'on appelle divine et de lui rendre un culte». Dans les langues où le terme est issu du latin, la religion est souvent envisagée comme ce qui concerne la relation entre l'humanité et Dieu. Dans le Coran, le terme Dîn, qui peut être considéré comme équivalent de celui de religion, désigne avant tout les prescriptions de Dieu pour une communauté. En chinois, le terme Zōng Jiào, inventé au début du XXème siècle pour traduire celui de religion, est connoté de l'idée d'un enseignement pour une communauté. Le bouddhisme est souvent considéré comme une religion alors qu'il semble n'y être question ni de Dieu, ni de nature divine.

Une religion se comprend le plus souvent comme un ordre, avec ses dogmes, qui recommandent ce qu'il faut faire et ce qu'il faut croire. La religion a ainsi souvent été définie et contestée comme étant un ensemble de croyances et de pratiques pour un groupe ou une communauté.  La religion peut être comprise comme une manière de vivre et une recherche de réponses aux questions les plus profondes de l’humanité, mais elle peut aussi être vue comme ce qu’il y a de plus contraire à la raison et jugée synonyme de superstition.

Il est question de «religions» à propos des diverses confessions chrétiennes mais aussi de l'islam, du bouddhisme, du taoïsme, de l'hindouisme et toutes les religions du monde depuis les origines de l'humanité.

Un questionnement demeure… Est-il possible de supposer une « essence » de la religion en amont de toutes les religions historiques ? Est-il possible de faire apparaître une cohérence dans toutes ces religions ? De réduire ce qui peut diviser les hommes et à mettre en avant ce qui peut les unir ?

Nombre de croyants dans le Monde - D'après le livre "Datavision" de David Mc Candless


jeudi 14 février 2013

Tomorrow's world


dimanche 10 février 2013

Şakir Gökçebağ (1965-)

Şakir Gökçebağ est né dans la province de Denizli, à l'Ouest de la Turquie. Il vit actuellement à Hambourg. Son atelier de verre est ouvert sur le centre ville.

Photographe, artiste, poète, il révèle la beauté de ce qui nous entoure en détournant les objets ordinaires de leur contexte. Les objets les plus profanes perdent leur fonction habituelle, alors seulement ils acquièrent un autre pouvoir, celui de ré enchanter le réel.


Geometric Food






Şakir Gökçebağ a gardé de l'Orient une patience d'orfèvre. Avec un soin et une attention sans limites, il ordonne au millimètre près, chacune de ses compositions. Celles-ci ne sont pas seulement à regarder, elles sollicitent tous les sens.

Objets ordinaires






samedi 2 février 2013

La vision du verre “à moitié plein” ou “à moitié vide”

Parfois, lorsqu’on regarde le chemin que nous avons parcouru : on peut être déçu… On peut avoir l’impression que le sort s’acharne… La manière dont on regarde les évènements passés peut nous “conditionner” et nous aider à avancer… ou pas.

C’est un peu ce que l’on appelle la vision du verre “à moitié plein”, ou “à moitié vide”.

A chacun de décider ce que seront les prochains jours…

-Soit nous regardons le verre à moitié vide, c’est-à-dire les difficultés, les mauvaises nouvelles, bref les choses négatives, et il y a de fortes chances pour que les jours qui viennent soient pénibles comme l’annoncent certains médias dans ce contexte de crise,

-Soit nous portons une attention plus soutenue sur le bon, le bien et le beau, autrement dit le verre à moitié plein, et  il y a de fortes chances pour que cette période se transforme positivement.
Tout en demeurant réaliste, il est en notre pouvoir personnel de préférer regarder plutôt le verre à moitié plein, de cultivez la gratitude pour ce que nous avons déjà, et de modifiez nos filtres de perception.

Même si nous traversons une période difficile, posons-nous la question : « Que dois-je apprendre de cette situation ? Quel bénéfice puis-je en retirer ? »

En chaussant ces nouvelles lunettes, vous faites de chaque jour qui passe une occasion de voir des opportunités et de l’espoir, là où les autres ne verront que des impasses. En orientant ainsi votre attention vous allez générer en vous une belle énergie positive. Essayez ! votre seul risque est d’y prendre goût…

Le bonheur que vous méritez est donc avant tout une décision de porter un regard positif sur vous, sur les situations, et bien entendu sur les êtres. Et cette décision n’appartient qu’à vous, et à vous seul…






C’est l’histoire d’un vieil homme et de son fils…

Dans une époque reculée, un vieil homme, fermier de son état, et son fils, vivaient seuls. Ils étaient pauvres, et leur seul possession de valeur était une seule et unique jument qui avait déjà vu passer quelques hivers. Un matin, le vieillard sort pour nourrir sa jument et s’aperçoit avec horreur que celle-ci s’est enfuie pendant la nuit.

D’autres fermiers passent devant chez lui et le plaignent.
Toi, tu es pauvre. Tu n’as vraiment pas de chance ! Tu as perdu la seule possession de valeur dont tu disposais !

Le vieil homme fronce les sourcils, et sa journée est clairement plus que fichue. Il vaque à ses occupations avec son fils et part travailler dans les champs. Le soir, alors qu’il revient éreinté d’une longue journée de labeur, qu’elle n’est pas sa surprise de voir que sa jument est revenue et s’ébroue sagement dans son enclos accompagnée d’un fier étalon sauvage à qui elle a définitivement tapé dans l’oeil !

D’autres fermiers passent devant chez lui et le congratulent.
Toi, tu es pauvre, mais pas pour longtemps à ce rythme ! Tu as vraiment de la chance ! Cet étalon est magnifique.

Le vieil homme est comblé et son fils est émerveillé devant la magnificence de cet étalon. Le lendemain matin, le fermier se réveille en sursaut au son des cris de douleur de son fils ! Celui-ci s’était levé pour admirer l’étalon et tenter de commencer son dressage. Le cheval, fougueux, l’avait renversé violemment en lui cassant la jambe.

D’autres fermiers pères et fils qui passaient par là, observent le vieillard qui porte secours à son fils et le plaignent.
Toi, tu es pauvre… Et ta situation ne risque pas de s’améliorer. Tu vas devoir travailler tout seul dans les champs maintenant. Il va falloir du temps avant que ton fils soit guéri. Tu n’as vraiment pas de chance…

Abattu… Le vieillard part travailler une fois son fils mis au lit. Il va devoir maintenant assumer seul le labeur de la ferme. Le soir, alors qu’il revient exténué d’une journée de travail seul dans les champs, le vieil homme apprend que la guerre est déclarée. Tous les hommes et les jeunes gens en âge et en condition de porter les armes sont mobilisés. Il est trop vieux pour cela, mais son fils, sans l’accident aurait sans doute été enrôlé ! Il n’en est rien, car ne pouvant plus marcher, il est naturellement écarté.

D’autres fermiers, pères dont les fils sont partis au combat, passent devant chez lui et l’observent avec envie…
Toi, tu es pauvre… Mais tu as chez toi la plus grande richesse du monde ! Ton fils. Nous, nous ne reverrons sans doute jamais nos enfants qui sont partis à la guerre… Tu as vraiment de la chance !

La morale de cette histoire est simple… Les évènements ne sont jamais ni vraiment “bons” ni vraiment “mauvais”. Tout est question interprétation et de la vision d’ensemble que l’on peut avoir sur eux.
Techniquement, un verre est toujours plein...

Les circonstances les plus heureuses et inattendues peuvent germer d’évènements peu agréables à vivre ! A contrario, un évènement heureux peut amener son lot de problèmes et de conséquences désastreuses…  Au final, on ne peut se contenter de regarder chaque évènement comme “blanc” ou “noir”. Il faut prendre du recul et tenter d’avoir une vision d’ensemble.

Dans son discours à l’Université de Stanford, Steve Jobs aborde ce point. Il affirme qu’à un moment ou à un autre, les évènements, positifs ou non, sont reliés entre eux comme des points sur une toile et prennent alors tout leur sens.

C’est souvent une question de temps et plus généralement une question d’interprétation.