Nelson Mandela |
Nelson Rolihlahla Mandela, dit Nelson Mandela, est un homme politique et un chef d'Etat d'Afrique du Sud qui fut l'un des dirigeants historiques de la lutte contre le système politique d'apartheid avant de devenir président de la République d'Afrique du Sud de 1994 à 1999, à la suite des premières élections nationales non raciales de l'histoire du pays.
Nelson Rolihlahla Mandela ("Madiba", de son nom tribal) est né le 18 juillet 1918 à Mvezo, un petit village du Transkei (actuel Cap-Oriental, Afrique du Sud). A l'âge de sept ans il entre à l'école méthodiste de Healdtown, où son institutrice lui donne le prénom anglais de Nelson, pratique habituelle à l'époque lorsqu'un noir africain entamait des études.
À seize ans, Nelson Mandela est initié pour devenir un homme selon la coutume Xhosa. Il part ensuite poursuivre ses études dans un établissement anglais renommé, le Clarkebury Institute. Élève doué, il obtient son brevet scolaire en deux ans au lieu de trois.
En 1937, il intègre le lycée de Fort Beaufort puis l'année suivante la très élitiste université anglaise de Fort Hare, sorte de Cambridge local destiné à former les futurs cadres administratifs d'Afrique du Sud. C'est ici que Nelson Mandela prend véritablement conscience de la situation faite aux noirs dans leur propre pays. Désigné représentant du Conseil des étudiants, il y commence ses premiers combats contre l'administration blanche toute puissante, ce qui lui vaut d'être exclu de l'université.
Nelson Mandela poursuit ses études à l'université de Witwatersrand jusqu'à l'obtention d'une Licence de Droit en 1942. Pendant cette période, il fait la connaissance de deux militants du Congrès National Africain (ANC, membre de l'Internationale Socialiste) et du Parti Communiste Sud-Africain (SACP), Gaur Radebe et Nat Bregman, qui l'introduisent dans la mouvance anti-apartheid.
Nelson Mandela ne cessera dès lors de lutter pour la libération de son peuple. En 1943, il participe à sa première manifestation, puis adhère à l'ANC et co-fonde en 1944 la Ligue de la Jeunesse de l'ANC. En 1948, le Parti National Afrikaner remporte les élections. Le pays s'engage dans une intense politique d'apartheid. L'ANC risposte et se transforme en grande organisation politique. Après le vote d'une loi interdisant le communisme, l'ANC et le SACP feront alliance, modifiant ainsi le rapport des forces politiques du pays.
À seize ans, Nelson Mandela est initié pour devenir un homme selon la coutume Xhosa. Il part ensuite poursuivre ses études dans un établissement anglais renommé, le Clarkebury Institute. Élève doué, il obtient son brevet scolaire en deux ans au lieu de trois.
En 1937, il intègre le lycée de Fort Beaufort puis l'année suivante la très élitiste université anglaise de Fort Hare, sorte de Cambridge local destiné à former les futurs cadres administratifs d'Afrique du Sud. C'est ici que Nelson Mandela prend véritablement conscience de la situation faite aux noirs dans leur propre pays. Désigné représentant du Conseil des étudiants, il y commence ses premiers combats contre l'administration blanche toute puissante, ce qui lui vaut d'être exclu de l'université.
Nelson Mandela poursuit ses études à l'université de Witwatersrand jusqu'à l'obtention d'une Licence de Droit en 1942. Pendant cette période, il fait la connaissance de deux militants du Congrès National Africain (ANC, membre de l'Internationale Socialiste) et du Parti Communiste Sud-Africain (SACP), Gaur Radebe et Nat Bregman, qui l'introduisent dans la mouvance anti-apartheid.
Nelson Mandela ne cessera dès lors de lutter pour la libération de son peuple. En 1943, il participe à sa première manifestation, puis adhère à l'ANC et co-fonde en 1944 la Ligue de la Jeunesse de l'ANC. En 1948, le Parti National Afrikaner remporte les élections. Le pays s'engage dans une intense politique d'apartheid. L'ANC risposte et se transforme en grande organisation politique. Après le vote d'une loi interdisant le communisme, l'ANC et le SACP feront alliance, modifiant ainsi le rapport des forces politiques du pays.
Nelson Mandela |
En 1952, la campagne de désobéissance civile incitant les noirs à ne pas respecter les lois racistes connaît un grand succès. Nelson Mandela, devenu avocat des Noirs en butte à l'injustice des règles administratives, est arrêté par la police le 30 juillet 1952 et condamné à neuf mois de travaux forcés, mais la sentence reste suspendue. En 1955, il participe à la rédaction de la Charte de la liberté dont l'objectif est de lutter contre la ségrégation raciale et l'apartheid. Il voyage en Afrique et au Royaume-Uni.
En décembre 1956, il est arrêté avec 150 militants de l'ANC et accusé de trahison mais tous seront acquittés après un long procès en 1961. Après le massacre de Sharpeville en 1960 qui voit la police sud-africaine tirer sur la foule et tuer 69 manifestants, le Congrès National Africain est officiellement interdit en Afrique du Sud. Nelson Mandela crée alors un mouvement armé clandestin baptisé "Umkhonto we Sizwe" (Lance de la Nation), dont il devient le commandant en chef. Il est arrêté en 1962 et condamné à cinq ans de prison pour avoir quitté le territoire sans autorisation et incité à la grève. L'année suivante, il est inculpé de sabotage et haute trahison, condamné en 1964 avec sept autres militants à la prison à perpétuité et incarcéré sur l'îlot-bagne de Robben Island, au large du Cap.
Nelson Mandela: le prisonnier politique le plus célèbre du monde |
Le détenu numéro 46664 croupit en prison pendant plus de 26 ans, jusqu'en février 1990, après avoir toutefois bénéficié d'un régime de résidence surveillée à partir de 1988. Il devient au fil des ans le prisonnier politique le plus célèbre du monde. À sa libération, il prend la tête de l'ANC (redevenu en 1990 parti politique autorisé) et entreprend des négociations avec le gouvernement blanc de Frederik de Klerk qui aboutissent à la fin de la politique d'apartheid et à des élections générales au suffrage universel. Ce travail commun contre le racisme et pour l'établissement de la démocratie dans le pays, malgré les oppositions et les violences, vaudra au deux hommes le Prix Nobel de la Paix 1993.
Nelson Mandela est élu le 27 avril 1994, après la victoire de l'ANC qui obtient 62,65% des voix. Sa prestation de serment le 10 mai 1994, devant 180 délégations étrangères et de nombreux chefs d'Etat du monde entier marque le retour de l'Afrique du Sud dans le concert des nations. La date du 27 avril devient le "Jour de la Liberté", désormais jour férié national.
Nelson Mandela - Statue de bronze commémorant la Marche pour la Liberté de 1990- Prison de Groot Drakenstein, Paarl |
Nelson Mandela devient le premier président noir d'Afrique du Sud, fonction qu'il occupe jusqu'en 1999 avec deux vice-présidents à ses côtés, le noir Thabo Mbeki et le blanc Frederik de Klerk, et un gouvernement d'union nationale composé de l'ANC, du Parti National Afrikaner et du parti zoulou Inkhata. Son but est de bâtir une "nation arc-en-ciel en paix avec elle-même et le monde". Il crée la commission "Vérité et réconciliation", présidée par l'archevêque anglican et prix Nobel de la Paix Desmond Tutu, afin de juger des exactions et des crimes commis pendant l'apartheid.
En 1999, il ne se représente pas pour un second mandat et laisse Thabo Mbeki, déjà président de l'ANC depuis 1997, lui succèder à la présidence de l'Afrique du Sud. Il crée à Johannesburg la Fondation Nelson Mandela afin de continuer le combat pour les valeurs qui lui tiennent à coeur mais abandonne la vie politique, se contentant d'être médiateur dans diverses négociations internationales de paix, comme entre autres au Burundi en 2000. Personnalité écoutée, notamment par les chefs d'Etat africains, il se consacre également à la lutte contre le Sida.
Retiré de la vie publique depuis 2004, Nelson Mandela est aujourd'hui devenu comme le Mahatma Gandhi ou Martin Luther King une conscience universelle et une icône mondiale de la liberté et de la paix. Mais, déjà opéré d'un cancer de la prostate en 2001, sa santé décline progressivement et il apparaît moins en public.
L'autobiographie de Nelson Mandela, Un long chemin vers la liberté, (1995), raconte en détail tout son parcours, de son enfance à son accession au pouvoir en passant par son engagement politique et ses longues années de prison.
Nelson Mandela
La pensée de Nelson Mandela
Inspirations : de la résistance non violente à la lutte armée
Les méthodes non violentes de Gandhi avaient inspiré Nelson Mandela. Il continue à lui rendre hommage des années plus tard en se rendant, en 1990, à New Delhi, puis, en janvier 2007, pour le centième anniversaire de l'introduction de la satyagraha en Afrique du Sud. Nelson Mandela, dans un essai sur Gandhi, explique l'influence de la pensée gandhienne et son influence sur sa politique en Afrique du sud: "Il cherche un ordre économique, une alternative au capitalisme et au communisme, et trouve cela dans la sarvodaya basée sur la non-violence (ahimsa). Il rejette la survie du plus apte de Darwin, le laissez-faire d'Adam Smith et la thèse de Karl Marx sur l'antagonisme naturel entre le capital et le travail, et se concentre sur l'interdépendance entre les deux. Il croit en la capacité humaine de changer et utilise la satyagraha contre l'oppresseur, non pour le détruire, mais pour le transformer, afin qu'il cesse son oppression et rejoigne l'opprimé dans la recherche de la vérité. Nous, en Afrique du Sud, avons établi notre nouvelle démocratie de manière relativement pacifique sur la base de ces pensées, que nous ayons été influencés ou non directement par Gandhi."
L'absence de résultats de la lutte non violente et le massacre de Sharpeville font passer Mandela à la lutte armée, après qu'il eut essayé de suivre la stratégie gandhienne aussi longtemps qu'il le pouvait. Le succès de la révolution cubaine et les ouvrages de Che Guevara qu'il a lus l'inspirent, et il admire le personnage. En 1991, lors d'une visite à La Havane, Mandela dit que "les exploits de Che Guevara dans notre continent étaient d'une telle ampleur qu'aucune prison ou censure ne pouvait nous les cacher. La vie du Che est une inspiration pour tous les êtres humains qui aiment la liberté. Nous honorerons toujours sa mémoire."
Le pouvoir du dialogue et de la réconciliation
"Etre libres, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres."
Cependant, alors que la violence entre le régime de l'apartheid et l'ANC fait de nombreuses victimes, Nelson Mandela, alors en prison, arrive à une autre conclusion que l'extension de la lutte armée pour faire sortir le pays de l'ornière, est le dialogue et la négociation: "Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient votre associé."
Pendant une réunion capitale entre l’ANC et les généraux retraités de la South African Defence Force et des services de renseignement, Nelson Mandela déclare: "si vous voulez la guerre, je dois admettre honnêtement que nous ne pourrons pas vous affronter sur les champs de bataille. Nous n’en avons pas les moyens. La lutte sera longue et âpre, beaucoup mourront, le pays pourrait finir en cendres. Mais n’oubliez pas deux choses. Vous ne pouvez pas gagner en raison de notre nombre: impossible de nous tuer tous. Et vous ne pouvez pas gagner en raison de la communauté internationale. Elle se ralliera à nous et nous soutiendra".
Inspirations : de la résistance non violente à la lutte armée
Les méthodes non violentes de Gandhi avaient inspiré Nelson Mandela. Il continue à lui rendre hommage des années plus tard en se rendant, en 1990, à New Delhi, puis, en janvier 2007, pour le centième anniversaire de l'introduction de la satyagraha en Afrique du Sud. Nelson Mandela, dans un essai sur Gandhi, explique l'influence de la pensée gandhienne et son influence sur sa politique en Afrique du sud: "Il cherche un ordre économique, une alternative au capitalisme et au communisme, et trouve cela dans la sarvodaya basée sur la non-violence (ahimsa). Il rejette la survie du plus apte de Darwin, le laissez-faire d'Adam Smith et la thèse de Karl Marx sur l'antagonisme naturel entre le capital et le travail, et se concentre sur l'interdépendance entre les deux. Il croit en la capacité humaine de changer et utilise la satyagraha contre l'oppresseur, non pour le détruire, mais pour le transformer, afin qu'il cesse son oppression et rejoigne l'opprimé dans la recherche de la vérité. Nous, en Afrique du Sud, avons établi notre nouvelle démocratie de manière relativement pacifique sur la base de ces pensées, que nous ayons été influencés ou non directement par Gandhi."
L'absence de résultats de la lutte non violente et le massacre de Sharpeville font passer Mandela à la lutte armée, après qu'il eut essayé de suivre la stratégie gandhienne aussi longtemps qu'il le pouvait. Le succès de la révolution cubaine et les ouvrages de Che Guevara qu'il a lus l'inspirent, et il admire le personnage. En 1991, lors d'une visite à La Havane, Mandela dit que "les exploits de Che Guevara dans notre continent étaient d'une telle ampleur qu'aucune prison ou censure ne pouvait nous les cacher. La vie du Che est une inspiration pour tous les êtres humains qui aiment la liberté. Nous honorerons toujours sa mémoire."
Le pouvoir du dialogue et de la réconciliation
"Etre libres, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres."
Cependant, alors que la violence entre le régime de l'apartheid et l'ANC fait de nombreuses victimes, Nelson Mandela, alors en prison, arrive à une autre conclusion que l'extension de la lutte armée pour faire sortir le pays de l'ornière, est le dialogue et la négociation: "Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient votre associé."
Pendant une réunion capitale entre l’ANC et les généraux retraités de la South African Defence Force et des services de renseignement, Nelson Mandela déclare: "si vous voulez la guerre, je dois admettre honnêtement que nous ne pourrons pas vous affronter sur les champs de bataille. Nous n’en avons pas les moyens. La lutte sera longue et âpre, beaucoup mourront, le pays pourrait finir en cendres. Mais n’oubliez pas deux choses. Vous ne pouvez pas gagner en raison de notre nombre: impossible de nous tuer tous. Et vous ne pouvez pas gagner en raison de la communauté internationale. Elle se ralliera à nous et nous soutiendra".
Nelson Mandela et la Liberté |
Pour Mandela, la liberté nouvelle ne doit pas se faire aux dépens de l'ancien oppresseur, autrement cette liberté ne servirait à rien: "Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu'un d'autre de sa liberté. L'opprimé et l'oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité."
C'est la garantie donnée aux Blancs qu'ils ne deviendront pas à leur tour opprimés une fois que la majorité noire aura pris le pouvoir qui permet aux négociations d'aboutir.
C'est la garantie donnée aux Blancs qu'ils ne deviendront pas à leur tour opprimés une fois que la majorité noire aura pris le pouvoir qui permet aux négociations d'aboutir.
"La vérité, c’est que nous ne sommes pas encore libres; nous avons seulement atteint la liberté d’être libres, le droit de ne pas être opprimés […]. Car être libres, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres."
Ubuntu, "nous sommes les autres"
Nelson Mandela adhère à l'éthique et la philosophie humaniste africaine d'Ubuntu, avec laquelle il a été élevé. Ce mot des langues bantoues non traduisibles directement, exprime la conscience du rapport entre l'individu et la communauté et est souvent résumé par Mandela avec le proverbe zoulou "qu'un individu est un individu à cause des autres individus" ou comme défini par Desmond Tutu, "mon humanité est inextricablement liée à ce qu'est la vôtre". Cette notion de fraternité implique compassion et ouverture d'esprit et s'oppose au narcissisme et à l'individualisme.
"C'est tout cela l'esprit d'Ubuntu. Ubuntu ne signifie pas que les gens ne doivent pas s'occuper d'eux-mêmes. La question est donc, est-ce que tu vas faire cela de façon à développer la communauté autour de toi et permettre de l'améliorer ? Ce sont les choses importantes dans la vie. Et si on peut faire cela, tu as fait quelque chose de très important qui sera apprécié."
Ubuntu a marqué la constitution de 1993 et la loi fondamentale de 1995 sur la promotion de l’unité nationale et de la réconciliation. Quand il a créé la ligue de jeunesse de l'ANC en 1944, le manifeste du mouvement souligne que, "à l'inverse de l'homme blanc, l'Africain voit l'univers comme un tout organique qui progresse vers l'harmonie, où les parties individuelles existent seulement comme des aspects de l'unité universelle."
Ubuntu est considéré par Nelson Mandela comme la philosophie d'aider les autres mais aussi de voir le meilleur en eux, principe qu'il appliquera tout au long de sa vie: "les gens sont des êtres humains, produits par la société dans laquelle ils vivent. Vous encouragez les gens en voyant ce qui est bon en eux".
Lutte contre la ségrégation raciale, l'oppression et la pauvreté
Toujours opposé à la domination d'une ethnie sur une autre, Nelson Mandela condamne en 2001 certaines personnalités noires qui font des remarques racistes sur la minorités des indiens, et s'inquiète de la "polarisation raciale" de la politique qui provoque la peur des minorités. Il condamne également les émeutes contre les immigrés qui ont lieu dans tout le pays en 2008: "Rappelez-vous l'horreur de laquelle nous venons ; n'oubliez jamais la grandeur d'une nation qui a réussi à vaincre ses divisions et à arriver où elle est ; et ne vous laissez jamais à nouveau entraîner dans cette division destructrice, quels qu'en soient les enjeux."
Pour Nelson Mandela, l'oppression découle du racisme: "Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, des préjugés et de l'étroitesse d'esprit."
Il n'hésite pas à comparer l'injustice de la pauvreté et des inégalités à l'apartheid: "La pauvreté massive et les inégalités obscènes sont des fléaux de notre époque qui ont leur place à côté de l'esclavage et de l'apartheid." Lors d'un discours pour la réception du prix Ambassadeur de la conscience remis par Amnesty International, Nelson Mandela déclare que "vaincre la pauvreté n'est pas un geste de charité. C'est un acte de justice".
Citations de Nelson Mandela
"En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d'en faire autant."
Extrait du Discours d'investiture - 10 Mai 1994
"Etre libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres."
Extrait de Un long chemin vers la liberté
"Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient votre associé."
Extrait de Un Long Chemin vers la liberté
"Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu'un d'autre de sa liberté. L'opprimé et l'oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité."
Extrait de Un long chemin vers la liberté
"Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, des préjugés et de l'étroitesse d'esprit."
Extrait de Un long Chemin vers la liberté
"Aucun de nous, en agissant seul, ne peut atteindre le succès."
Extrait du Discours d'investiture - 10 Mai 1994
"Nous ne sommes pas encore libres, nous avons seulement atteint la liberté d'être libres."
Extrait du Discours d'investiture - 10 Mai 1994
"Etre libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres."
Extrait de Un long chemin vers la liberté
"Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient votre associé."
Extrait de Un Long Chemin vers la liberté
"Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu'un d'autre de sa liberté. L'opprimé et l'oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité."
Extrait de Un long chemin vers la liberté
"Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, des préjugés et de l'étroitesse d'esprit."
Extrait de Un long Chemin vers la liberté
"Aucun de nous, en agissant seul, ne peut atteindre le succès."
Extrait du Discours d'investiture - 10 Mai 1994
"Nous ne sommes pas encore libres, nous avons seulement atteint la liberté d'être libres."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire