La basilique de Santa Croce est située sur la Piazza Santa Croce, l'une des plus anciennes places de Florence. L'édification de la basilique débuta en 1294 sur les plans d'Arnolfo di Cambio et s'est achevée en 1443. Il s'agit de la plus grande église franciscaine au monde. Elle s'éleve sur les fondations d'une petite église bâtie en 1252 par les frères peu de temps après la mort de saint François, hors des murs de la ville.
Basilique Santa Croce |
La façade néogothique du XIXème siècle, dûe à Nicolo Matas, est entièrement recouverte de marbre blanc et vert de Prato. Sur le fronton, une énorme étoile de David porte l'anagramme du Christ. Cette étoile serait une référence à la religion hébraïque de l'architecte Nicolo Matas.
Santa Croce - détail du fronton |
L'intérieur est en forme de croix égyptienne, c'est-à-dire en forme de "T". L'église comporte 3 nefs, séparées par des piliers octogonaux. L'architecte toscan Arnolfo a réalisé des prouesses architecturales, compte tenu des moyens techniques de son époque, pour élever une nef si grande (115m sur 38m), avec des parois si minces et des arcs très ouverts entre les piliers.
Santa Croce - Nef |
Derrière une façade austère, l’imposante basilique de Santa Croce est un symbole prestigieux de la ville de Florence. Au cours de l'histoire, ce fut un lieu de rencontre pour les plus grands artistes, théologiens, religieux, hommes de lettres, humanistes et hommes politiques. Mais elle le fut également pour les puissantes familles qui, dans le bonheur comme dans l’adversité, participèrent à la création de l’identité de la Florence de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance.
Son couvent offrit l’hospitalité à des personnages célèbres de l’histoire de l’Église, saint Bonaventure, saint Antoine de Padoue, saint Bernardin de Sienne, saint Louis d’Anjou, évêque de Toulouse. Elle fut aussi un lieu de repos et d’accueil pour plusieurs papes, Sixte IV, Eugène IV, Léon X, Clément XIV.
Avec son architecture gothique imposante, ses merveilleuses fresques, ses retables d’autel, ses précieux vitraux, ses nombreuses sculptures, cette église représente l’une des pages les plus importantes de l’histoire de l’art florentin dès le XIIIe siècle.
Son couvent offrit l’hospitalité à des personnages célèbres de l’histoire de l’Église, saint Bonaventure, saint Antoine de Padoue, saint Bernardin de Sienne, saint Louis d’Anjou, évêque de Toulouse. Elle fut aussi un lieu de repos et d’accueil pour plusieurs papes, Sixte IV, Eugène IV, Léon X, Clément XIV.
Avec son architecture gothique imposante, ses merveilleuses fresques, ses retables d’autel, ses précieux vitraux, ses nombreuses sculptures, cette église représente l’une des pages les plus importantes de l’histoire de l’art florentin dès le XIIIe siècle.
Santa Croce - Cloître |
De nombreux dignitaires firent de Santa Croce leur dernière demeure, parfois à même le sol de la nef, pieuses sépultures pour racheter des péchés d'opulence. Ainsi la basilique de Santa Croce abrite-t-elle en son sein les tombeau de Galilée, Michel-Ange et Machiavel.
Le tombeau de Galilée
Tombeau de Galilée |
Galilée est un physicien et astronome italien du XVIIe siècle, né à Pise le 15 février 1564 et mort à Arcetri, près de Florence, le 8 janvier 1642. Il est célèbre pour avoir jeté les fondements des sciences mécaniques ainsi que pour sa défense opiniâtre de la conception copernicienne de l'univers. Il est considéré comme le père de l'observation astronomique et de la physique moderne.
Galilée commence par démontrer plusieurs théorèmes sur le centre de gravité de certains solides dans son "Theoremata circa centrum gravitatis solidum" et entreprend en 1586 de reconstituer la balance hydrostatique d'Archimède. En même temps, il poursuit ses études sur les oscillations du pendule pesant.
Ardent défenseur du système de Nicolas Copernic (héliocentrisme), il s'est heurté à de vives critiques émanant des partisans du géocentrisme ainsi qu'à celles de l'Église catholique romaine.
Galilée commence par démontrer plusieurs théorèmes sur le centre de gravité de certains solides dans son "Theoremata circa centrum gravitatis solidum" et entreprend en 1586 de reconstituer la balance hydrostatique d'Archimède. En même temps, il poursuit ses études sur les oscillations du pendule pesant.
Ardent défenseur du système de Nicolas Copernic (héliocentrisme), il s'est heurté à de vives critiques émanant des partisans du géocentrisme ainsi qu'à celles de l'Église catholique romaine.
Les méthodes de Galilée sont basées sur l'observation et l'expérience plutôt que sur l'autorité des partisans des théories géocentriques (qui s'appuient sur le prestige d'Aristote). Les partisans de la théorie géocentrique sont devenus les ennemis acharnés de Galilée et les attaques contre lui ont commencé dès la parution du "Sidereus Nuncius". Ils ne peuvent pas se permettre de perdre la face et ne veulent pas voir leur science remise en question.
Son livre "Dialogue sur les deux grands systèmes du monde" est à la fois une révolution et un scandale. Galilée y compare de façon impartiale à la fois le système aristotélicien et le système copernicien. Il est accusé de ne pas respecter une décision de justice, l'interdit de 1616, mettant à l'index les thèses de Copernic. En 1633, Galilée, malade doit se rendre à Rome pour son procès, au cours duquel il est condamné à la prison à vie (peine immédiatement commuée en résidence à vie par le Pape Urbain VIII) et son ouvrage est interdit.
En janvier 1642, Galilée s'éteint à Arcetri, une petite colline au sud de Florence, à l'âge de 78 ans. Son corps est inhumé religieusement à Florence le 9 janvier dans le caveau familial de la basilique de Santa Croce de Florence. Un mausolée sera érigé en son honneur le 13 mars 1736.
Le tombeau de Michel-Ange
Tombeau de Michel-Ange |
Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni dit, en français, Michel-Ange est un peintre, un sculpteur, un poète et un architecte italien de la Renaissance né le 6 mars 1475 à Caprese, en Toscane et mort le 18 février 1564 à Rome.
Michel-Ange, auteur des "Tombeaux des Médicis", de la "Chapelle Sixtine" et du "Dôme de Saint-Pierre", apparaît hautement comme le plus grand créateur d'art des temps modernes. Ayant reçu de la beauté antique une révélation de l'art, il donne à cet art une forme nouvelle et à la suite de la formule plastique des anciens il trouve la formule humaine des modernes.
Michel-Ange, sûr de lui-même, produit son œuvre jour à jour en suivant le développement de sa vie et le déroulement de la passion humaine, parti de la jeunesse du "David" et du charme de l'"Adonis mourant" pour arriver aux sensations extrêmes du "Moïse" et des "Prophètes de la Sixtine"; d'une maîtrise d'ailleurs qui devait être sans élèves, trop personnelle pour être un enseignement.
Michel-Ange était robuste, d'une grande simplicité et d'une indomptable énergie, tout à son travail, mangeant peu, dormant peu et se couchant souvent tout habillé; il disait à Condivi: «Quoique riche, j'ai toujours vécu en pauvre». Ayant trouvé la gloire à vingt ans, il travaille à travers toutes les difficultés qui lui viennent des choses et toutes les peines qui lui viennent des hommes dans la sublime vision de son art.
Michel-Ange meurt à Rome le 18 février 1564 à l’âge de 88 ans. Selon ses volontés, son corps est rapatrié à Florence, où il est enterré dans la basilique de Santa Croce, avec les honneurs nationaux.
Michel-Ange, auteur des "Tombeaux des Médicis", de la "Chapelle Sixtine" et du "Dôme de Saint-Pierre", apparaît hautement comme le plus grand créateur d'art des temps modernes. Ayant reçu de la beauté antique une révélation de l'art, il donne à cet art une forme nouvelle et à la suite de la formule plastique des anciens il trouve la formule humaine des modernes.
Michel-Ange, sûr de lui-même, produit son œuvre jour à jour en suivant le développement de sa vie et le déroulement de la passion humaine, parti de la jeunesse du "David" et du charme de l'"Adonis mourant" pour arriver aux sensations extrêmes du "Moïse" et des "Prophètes de la Sixtine"; d'une maîtrise d'ailleurs qui devait être sans élèves, trop personnelle pour être un enseignement.
Michel-Ange était robuste, d'une grande simplicité et d'une indomptable énergie, tout à son travail, mangeant peu, dormant peu et se couchant souvent tout habillé; il disait à Condivi: «Quoique riche, j'ai toujours vécu en pauvre». Ayant trouvé la gloire à vingt ans, il travaille à travers toutes les difficultés qui lui viennent des choses et toutes les peines qui lui viennent des hommes dans la sublime vision de son art.
Michel-Ange meurt à Rome le 18 février 1564 à l’âge de 88 ans. Selon ses volontés, son corps est rapatrié à Florence, où il est enterré dans la basilique de Santa Croce, avec les honneurs nationaux.
La Création d'Adam - Michel Ange - Chapelle Sixtine - Rome |
Tombeau de Nicolas Machiavel |
Niccolò Macchiavelli (Niccolò di Bernardo dei Macchiavelli), en français Nicolas Machiavel est un penseur italien de la Renaissance, théoricien de la politique, de l'histoire et de la guerre. Il est né le 3 mai 1469 à Florence et est mort le 21 juin 1527 à Florence. Machiavel a donné en français naissance à plusieurs termes : « machiavélisme » et ses dérivés, qui font référence à une interprétation politicienne cynique de l’œuvre de Machiavel.
Secrétaire à la chancellerie de la République de Florence à partir de 1498, Machiavel remplira de nombreuses missions diplomatiques avant d'entrer en disgrâce, en 1512, lors de la prise de pouvoir par les Médicis. Il écrira Le Prince en exil, en 1513, qui ne sera publié qu'après sa mort.
Machiavel a fondé la science politique moderne, en y introduisant la liberté d'examen, l'esprit historique et critique, la méthode d'observation. Par là, il mérite la reconnaissance de la philosophie.
Mais, par malheur, la première application qu'il a faite de cette nouvelle méthode a été une doctrine détestable, qui a eu une trop grande part dans les malheurs et les crimes de la politique au XVIe siècle. On peut rejeter sur son temps la faute de cette doctrine; mais il ne faut ni la justifier, ni l'excuser.
En faire le suppôt des tyrans et un prévaricateur de la politique, ainsi que le voient ses critiques moraux, c’est feindre de ne pas comprendre un texte dense et réfléchi, résultat d’une expérience vécue et de lectures approfondies, dont le legs qu’il nous fit nous amène à repenser la politique d’une façon plus lucide et, en même temps, à choisir non seulement la liberté, mais les efforts nécessaires pour la garder.
L'opinon publique générale de son époque s'est accordé à condamner Machiavel. Comme si la révélation publique des ressorts du pouvoir le rendait responsable de sa corruption et des moyens de tous temps employés pour le conserver. En révélant ces mécanismes, éventuellement en recommandant leur usage lorsque la situation l'exige et que la faiblesse de caractère pourrait avoir des conséquences encore pires, Machiavel tentait de montrer une voie pour en sortir tout en n'évacuant jamais de ses raisonnements sa méfiance constante vis-à-vis de la nature humaine, c'est la naissance d'un point de vue unique d'un homme de terrain, d'un théoricien de génie. Malgré cette réputation entachée par la méconnaissance et l’Église, Machiavel tient une grande place dans la pensée politique.
Son corps repose dans la nef de la basilique de Santa Croce de Florence. Son tombeau est surmonté d'un personnage allégorique représentant la Diplomatie. L'inscription latine peut ainsi être traduite : "Pour un homme si grand, aucun éloge est suffisant !"
Merci beaucoup pour toutes ces informations,elles m'ont beaucoup aidé.
RépondreSupprimer