samedi 21 mai 2011

Le Mont-Saint-Michel, Basse Normandie, Manche (50)

Le Mont-Saint-Michel est une commune française située dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie qui tire son nom d’un îlot rocheux dédié à Saint Michel où s’élève aujourd’hui l’abbaye du Mont-Saint-Michel.

L’architecture du Mont-Saint-Michel et sa baie en font le site touristique le plus fréquenté de Normandie et le deuxième de France. Une statue de Saint Michel placée au sommet de l’église abbatiale culmine à 170 mètres au-dessus du rivage. La commune et la baie figurent depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le Mont-Saint-Michel


Les dates importantes de sa construction

* VIIIème siècle: Grotte de Saint Aubert. Il ne reste qu'un pan de mur visible dans Notre Dame Sous Terre.

* Xème siècle: Eglise carolingienne Notre Dame Sous Terre.
* XIème siècle: L'Eglise Abbatiale - Les chapelles Saint Martin et Notre Dame des Trente Cierges.
* XIIème siècle: L'Aquilon, le promenoir des moines et le dortoir qui composent un seul bâtiment.
* XIIIème siècle: La Merveille - La tour du Nord - La salle des gardes - Les logis abbatiaux.
* XIVème siècle: Le grand Degré Extérieur - Le Châtelet - Une partie du mur d'enceinte.
* XVème siècle: Le Chœur de l'Abbatiale - La chapelle des Gros-Piliers.
* XVIème siècle: Les portes de l'Avancée et du Boulevard - La tour Gabriel - La citerne de l'Aumônerie - Fin des travaux du Chœur de l'Abbatiale.
* XVIIème - 18ème siècles: Façade de l'Abbatiale - Tour Basse.
* IXXème siècle: Clocher et flèche de l'Abbatiale - Construction de la digue route.
* XXème siècle: Reconstruction à l'identique de maisons dans la ville.
* XXIème siècle: Suppression de la digue route pour le rétablissement du caractère maritime du Mont Saint-Michel.

Le Mont-Saint-Michel


L'histoire du Mont Saint-Michel commence par une légende

Archange Gabriel
Au début du VIIIème siècle, en 708, Aubert, évêque d'Avranches, suite à une apparition de l'archange Saint-Michel reçoit l'ordre de construire un édifice dans lequel seraient loués les mérites de l'archange. Le pauvre évêque croyant devenir fou n'ose rien faire et décide d'attendre.

Une seconde fois, l'archange lui apparaît, et Aubert doute toujours. Mais à la troisième apparition de l'archange plus aucun doute ne subsiste à l'esprit de l'évêque, car Saint-Michel, furieux de ne point avoir été écouté laisse à Aubert une preuve de son pouvoir: dans le crâne de l'évêque apparaît un trou circulaire. Mais l'évêque ne doit pas trop en souffrir car il ne mourra que des années plus tard. 

Aujourd'hui le crâne d'Aubert est conservé dans la basilique d'Avranches. Cette histoire est-elle vrai ou fausse? Personne ne peut apporter la preuve qui fera pencher la balance d'un côté ou de l'autre. Quoi qu'il en soit, l'évêque certain que ces visions n'étaient pas à mettre sur le compte de la folie, entreprend les travaux commandés par l'archange. Il fait construire un petit oratoire en forme de grotte pouvant contenir une centaine de personnes. Il ne reste rien de cette construction sauf un mur visible dans l'une des salles de l'abbaye (Notre Dame sous terre).

Pendant deux siècles des chanoines accueilleront les pèlerins mais au fil du temps ils délaisseront leur mission. Las de cette situation, le duc de Normandie, Richard 1er, décide de remplacer les chanoines par des moines bénédictins venus de l'abbaye de Saint-Wandrille. Cela se passe en 966, c'est cette année qui est retenue comme celle de la fondation de l'abbaye. Les bénédictins sont de grands bâtisseurs. Ils font construire une église et quelques bâtiments. Les pèlerins affluent de plus en plus nombreux et la renommée du Mont Saint-Michel ne tarde pas à être connue dans tout le royaume. 

Abbaye du Mont-Saint-Michel
 
Par temps de brouillard, de nombreux pèlerins se perdent sur les grèves et périssent noyés. De plus, les lises, sortes de sables mouvants, ensevelissent les imprudents qui s'aventurent dans la baie sans l'aide d'un guide. 

Au pied de l'abbaye, une petite ville se construit. Les maisons pour la plupart en bois servent à accueillir les pèlerins. Au sommet du rocher, les moines quant à eux, ne perdent pas leur temps, grâce à de nombreux dons, ils bâtissent une vaste église et plusieurs bâtiments annexes: un réfectoire, un dortoir, une salle de travail, un promenoir, une aumônerie (lieu où les pauvres sont reçus et reçoivent l'aumône qui consiste souvent en un léger repas).

Rue du Mont-Saint-Michel
Quand le duc de Normandie Guillaume le Conquérant décide d'envahir l'Angleterre, il demande son aide à l'abbé du Mont. Celui-ci fait armer quatre bateaux. Après la victoire d'Hastings, Guillaume en signe de reconnaissance fera don de plusieurs territoires anglais à l'abbaye. 

En un siècle, l'abbaye s'est considérablement enrichie et agrandie. Mais en ce début de XIIème siècles, les malheurs vont se succéder. En 1103 le côté nord de la nef de l'église s'effondre. Dix ans plus tard un incendie se déclare dans une maison de la ville. Le feu se propage de maison en maison et finit par atteindre l'abbaye. Moins de vingt ans après cette catastrophe, un nouvel incendie enflamme l'abbaye. Cette fois s'en est trop pour les moines qui se relâchent et ne font plus sérieusement leur office.

Pourtant un homme parvient à lui seul à redonner à l'abbaye son éclat antérieur: Robert de Thorigny, élu abbé en 1154. Diplomate, il parvient à réconcilier le roi de France avec le duc de Normandie. Erudit, il acquiert un nombre important de livres (les livres à cette époque ont beaucoup de valeur) et en écrit quelques-uns. Bâtisseur, il fait construire plusieurs bâtiments dont une plus vaste aumônerie pour accueillir plus de pèlerins. A sa mort l'abbé Robert de Thorigny laisse une abbaye plus puissante, plus riche et totalement revitalisée au niveau spirituel. Dès le début du XIIIème siècle, le duc de Normandie et le roi de France entrent en guerre. Les Bretons alliés pour l'occasion au roi de France montent une armée et marchent vers le Mont qu'ils enflamment. En 1204 la Normandie est rattachée au royaume de France.

Le roi de France Philippe-Auguste, pour dédommager le monastère du préjudice causé par les Bretons, alloue une forte somme d'argent à l'abbaye. Cet argent est immédiatement investi dans la construction de la Merveille. La construction de ce bâtiment sur un terrain aussi peu propice (le terrain est en pente) est un véritable tour de force.

Mont-Saint-Michel - Cloître de l'Abbaye
En 1228 le cloître, sommet de l'édifice, est achevé. Très peu d'événements viendront marquer le reste du XIIIème siècle, les abbés se succèdent, tous apportent leur marque dans la construction du Mont: pour remplacer l'ancienne palissade en bois, des tours et des remparts sont construits, les logis abbatiaux sont également bâtis durant cette période. 

Au début du XIVème siècle commence la guerre dite de Cent Ans. L'abbaye perd la totalité de ses revenus provenant de ses prieurés Anglais. En 1356, les Anglais s'emparent de Tombelaine et prennent pour cible le Mont Saint-Michel. Le chevalier Du Guesclin est nommé chef de la garnison du Mont. A la tête de ses troupes il remporte victoire sur victoire et éloigne pour plusieurs années la menace Anglaise. Pierre le Roy est élu abbé en 1386, conscient du danger que représentent les Anglais, il décide de construire de nouvelles défenses pour l'entrée de l'abbaye. La tour Perrine, la tour des Corbins et plus particulièrement le Châtelet donne à l'entrée du monastère une défense infranchissable.

Les Anglais après une période de répit reprennent l'offensive et, après la défaite du roi de France à Azincourt, plus rien ne semble pouvoir les arrêter. Robert Jolivet le nouvel abbé, organise, grâce à de nombreux impôts, la construction des remparts afin de protéger la ville qui devient elle-même une protection pour l'abbaye.

Mont-Saint-Michel, remparts de l'Eglise dominant la baie

En homme prévoyant, il fait construire une citerne pour alimenter en eau douce les moines, les soldats et les habitants du Mont. Quand Rouen, capitale de la Normandie tombe aux mains des Anglais, toute la région sauf le Mont Saint-Michel est occupée par les Anglais. Devant tant de puissance, l'abbé Robert Jolivet abandonne son monastère et propose ses services au roi d'Angleterre. En 1424, les Anglais assiègent le Mont, mais l'aide de l'abbé est inutile. Il a si bien conçu le système défensif de la ville que rien ne parvient à l'ébranler. Les Montois (nom donné aux habitants du Mont) parviennent même par quelques attaques éclairs à décourager les Anglais. En 1425, après avoir subi une défaite plus cuisante que les autres, les Anglais se replient.

Après cette victoire, malgré les menaces qui pèsent toujours sur la région, les pèlerins affluent au Mont pour rendre hommage a l'ultime défenseur du royaume: l'archange Saint-Michel. En 1433, un incendie ravage une partie de la ville, les Anglais voulant profiter de cette occasion regroupent leur armée et préparent l'attaque. En 1434, les Anglais se ruent sur le Mont Saint-Michel, une bataille sanglante s'en suit. Les Anglais parviennent à faire une brèche dans le rempart et pénètrent dans la ville en criant déjà victoire. Le capitaine du Mont réorganise ses troupes et contre-attaque si puissamment que les Anglais prennent la fuite en abandonnant deux bombardes. La victoire des troupes Montoises redonne confiance aux armées françaises et, sur tout le territoire, les Anglais reculent. La bataille de Formigny, en 1450 apportera finalement la paix à la Normandie.

Mont-Saint-Michel, L'Eglise

Louis XI institua l'ordre des Chevaliers de Saint-Michel. Ce roi très pieux se rendit quatre fois au Mont. Lors de son dernier passage, il demanda l'installation de la cage de fer. Le Mont Saint-Michel devient ainsi une prison. A partir de 1523, les moines n'élisent plus leur chef. C'est le roi en personne qui désigne le nouvel abbé: cela s'appelle la commende. Généralement, cet abbé n'est pas un ecclésiastique, et il se fait souvent nommer pour profiter des revenus de l'abbaye. Les moines, à partir de cette date ne trouvent plus de motivation dans leur vie spirituelle et bien que les pèlerins soient toujours aussi nombreux ils délaissent l'abbaye. Les moines qui furent jusqu'à soixante sous la prélature de Robert de Thorigny ne sont plus que treize en 1580.

En 1591, la menace effrayante de la guerre de religion se rapproche du Mont Saint-Michel. Les protestants veulent prendre l'abbaye. Sous les ordres de Montgomery, un groupe d'hommes se rapproche de nuit, jusqu'au pied de l'abbaye. Là, pensant obtenir l'aide d'un soldat ennemi acheté quelques jours auparavant, ils attendent que celui-ci les hissent à l'intérieur de l'édifice. Et, de fait, les protestants se retrouvent bientôt à plus de quatre-vingts dans le monastère. Montgomery, étonné de n'entendre aucun bruit de bataille à l'intérieur demande à l'un de ses plus fidèles soldats de monter. Arrivé dans le cellier, ne voyant aucun des siens, il comprend le stratagème et hurle pour prévenir son chef "Trahison, Trahison!" Entendant cela les protestants s'enfuirent laissant derrière eux quatre-vingt-dix huit des leurs.

Statue de Saint Michel couronnant la flèche de l'Abbaye

En 1594, la foudre tombe de nouveau sur le clocher de l'abbaye. La flèche est complètement détruite et une partie de la charpente de l'église est réduite en cendres. L'abbé refuse de faire entreprendre les réparations, ce n'est que quinze ans plus tard que le clocher est reconstruit. Les abbés qui se désintéressent de leur abbaye, les pèlerins qui viennent moins nombreux, et la lassitude des moines sont les causes d'un grand bouleversement au Mont.

En 1622, les moines sont remplacés par neuf moines Bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur (des Mauristes). Ces religieux, sont extrêmement cultivés. Désirant faire partager leur savoir, ils ouvrent une école où une dizaine d'élèves suivent des cours. Malheureusement les Mauristes sont de piètres bâtisseurs. Au lieu de réparer les trois travées de la nef de l'église qui menaçaient de s'effondrer, ils les démolissent. A la place du trou laissé ils construisent une façade d'un style plutôt laid.

Mont-Saint-Michel - Cloître de l'Abbaye

L'élan apporté par les Mauristes sera de courte durée car le système de la commende ruine l'abbaye. Les revenus du monastère s'effondrent et les moines s'endettent. La précarité de l'abbaye est grande, la Révolution achève sa ruine. En 1790, les moines sont chassés de l'abbaye. Tous les biens sont vendus en 1792. Avec la Révolution, le Mont Saint-Michel devient une véritable prison.

A partir de 1792, trois cents prêtres sont enfermés dans les murs de l'abbaye. Ils seront libérés en 1799. A leurs suites seront internés des forçats. Toutes les salles de l'abbaye sont transformées en ateliers. Les prisonniers seront jusqu'à sept cents à travailler dans ces pièces, aussi pour augmenter la surface utilisable, un plancher sépare l'église abbatiale. L'administration pénitentiaire délaisse totalement l'entretien des bâtiments et en 1817, l'ancienne hôtellerie, bâtie durant le règne de Robert de Thorigny, s'effondre.
   
En 1834, un incendie se déclare dans l'église abbatiale transformée en atelier à chapeaux. La toiture est détruite et les travaux de réparations sont trop modestes par rapport à l'ampleur des dégâts. Chaque jour l'abbaye s'enlaidit un peu plus. Heureusement des hommes célèbres, principalement des écrivains (Hugo, Flaubert... ), affligés par un tel désastre, font pression sur le gouvernement. Enfin, en 1863, la prison est supprimée. L'abbaye est louée à l'évêque de Coutances. Des moines habitent de nouveau l'abbaye. Les pèlerins reviennent animer le Mont Saint-Michel. Les hôtels, restaurants et magasins de souvenirs ouvrent de nouveau leurs portes à des visiteurs de plus en plus nombreux.
   
L'abbaye qui menace ruine de toute part est classée au registre des monuments historiques en 1874. Les moines sont de nouveau expulsés. L'architecte Edouard Corroyer est nommé pour entreprendre les travaux de restauration qui donnent au Mont Saint-Michel son apparence actuelle quand en 1898 la flèche est achevée. Lors de la célébration du millénaire du Mont en 1966, des moines ont formé une petite communauté. Installés dans les logis abbatiaux, ils demeurent depuis à l'année sur l'îlot. La ville quant à elle accueille un flot constant de visiteurs, 3 millions par an, et c'est aussi un peu grâce à cela que le Mont Saint-Michel est aujourd'hui ce qu'il est.

Mont-Saint-Michel


Situé sur le côté nord du rocher, dominant le petit bois, le monastère gothique, plus connu sous le nom de Merveille, renferme six salles. Construit à partir de 1204 sur des fondations plus anciennes, il sera achevé en 1228.

Accolé à l'église, au dernier étage de la Merveille, se trouve le cloître. Magnifique jardin suspendu entre ciel et mer, le cloître était le lieu de promenade des moines. C'est le seul endroit du Mont où l'on trouve de nombreuses et fines sculptures taillées dans la pierre de Caen. Une porte permet de communiquer du cloître au Réfectoire. C'est dans le Réfectoire que les moines se retrouvaient à chaque repas. Là, selon la règle de Saint-Benoît, les moines mangeaient dans un silence absolu. Seule la voix du moine chargé de lire les Evangiles s'entendait à l'heure des repas.

Juste sous le Réfectoire se trouve la Salle des Hôtes. C'est dans cette salle qu'étaient accueillis les seigneurs et les rois. Il faut imaginer les décorations qui ont aujourd'hui disparue: tapisserie, vitraux, mobiliers et peintures, pour se rendre compte de l'éclat que devait prendre cette salle les jours de réceptions.

Mont-Saint-Michel - La Merveille de l'Occident
 
Au même étage de la Merveille, se trouve la Salle des Chevaliers. Cette salle s'appelait autrefois le Scriptorium, les moines y passaient une grande partie de leur temps à copier et enluminer de précieux manuscrits. L'origine du nom Salle des Chevaliers remonte à la création de l'Ordre des Chevaliers de Saint-Michel par Louis XI. Ces chevaliers auraient dû se réunir annuellement dans cette salle, pourtant, il semble que cela ne soit jamais arrivé.

Toujours dans la Merveille, sous la Salle des Chevaliers, se trouve le Cellier. Cette salle, sombre et fraîche servait de réserve. Une porte permet de passer du cellier à l'Aumônerie, dernière des six salles de la Merveille. C'est là qu'étaient reçus les pèlerins pauvres pour être nourris.

Mont-Saint-Michel - La salle des chevaliers


Les Fraternités monastiques de Jérusalem sont présentes depuis 2001 au Mont Saint Michel, lui redonnant ainsi son caractère religieux. Ces Fraternités de Jérusalem rassemblent des moines, des moniales et des laïcs désireux, chacun selon son charisme et son engagement propre, de partager une même spiritualité qui les invite à vivre "au cœur des villes, au cœur de Dieu".


Citations à propos du Mont Saint Michel

"Un reliquat de Babel. Voilà ce qu'était le Mont-Saint-Michel. Un doigt fier pointé vers les cieux. ... Le Mont jaillissait de cette mer, colossal, comme le tranchant d'un silex patiemment sculpté et posé sur un immense écrin de nacre."
Le Sang du temps (2005) de Maxime Drouot, dit Maxime Chattam.

"Qu'est-ce qu'un fontis ? C'est le sable mouvant des bords de la mer tout à coup rencontré sous terre; c'est la grève du mont Saint-Michel dans un égout."
Les Misérables (1862) de Victor Hugo.


"Je voyais de ma chambre la mer et le Mont Saint-Michel, (ce Mont si orgueilleux que vous avez vu si fier et qui vous a vue si belle)"
Madame de Sévigné à sa fille

"Le Couesnon a fait folie cy est le Mont en Normandie" (Le Couesnon dans sa folie mît le Mont en Normandie")
Dicton breton

"L'abbaye escarpée, poussée là-bas, loin de terre, comme un manoir fantastique, stupéfiante comme un palais de rêve, invraisemblablement étrange et belle."
Guy de Maupassant

"Au Mont et alentours les heures du paysage sont toutes de belles heures. Le ciel agrandit les grèves, et les grèves paraissent agrandir le ciel."
Emile Bauman

"Le Mont Saint-Michel apparaît (...) comme une chose sublime, une pyramide merveilleuse."
Victor Hugo, 1865

Baie du Mont-Saint-Michel, vue aérienne

Baie du Mont-Saint-Michel, vue aérienne arrière

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