La base de ces mouvements de société est l’opinion que le monde actuel, structuré à grande échelle par le capitalisme, engendre certaines crises majeures dans la société en général, et chez l’individu en particulier. La croissance des inégalités sociales, l’insatisfaction concernant le travail salarié, l’invasion de la publicité et d’une mentalité de consommation, ou encore la crise environnementale en sont des exemples majeurs.
En particulier, le travail salarié, parce qu’il sert la rentabilité de l’entreprise, accentue le stress chez le travailleur et réduit ainsi sa qualité de vie psychologique. De plus, les producteurs, parce qu’ils recherchent le profit économique, encouragent la prolifération de la publicité et la vision du citoyen comme “consommateur”. Une conséquence de cette situation, selon nous, est la réduction des autres dimensions de la vie humaine, telles que la dimension intellectuelle (savoir, philosophie, spiritualité…), les dimensions artisanale et sportive, mais aussi la participation significative du citoyen à la vie politique de sa région.
Parce que le capitalisme repose sur la croissance économique, et que celle-ci encourage la consommation de biens matériels chez l’individu, deux réactions sont possibles :
- A l’échelle de l’individu, il s’agit de rechercher un mode de vie qui rejette la mentalité de consommation et qui, de façon imagée, sache prendre son temps plutôt que de lui courir après. Ceci est le fondement de la simplicité volontaire.
En particulier, le travail salarié, parce qu’il sert la rentabilité de l’entreprise, accentue le stress chez le travailleur et réduit ainsi sa qualité de vie psychologique. De plus, les producteurs, parce qu’ils recherchent le profit économique, encouragent la prolifération de la publicité et la vision du citoyen comme “consommateur”. Une conséquence de cette situation, selon nous, est la réduction des autres dimensions de la vie humaine, telles que la dimension intellectuelle (savoir, philosophie, spiritualité…), les dimensions artisanale et sportive, mais aussi la participation significative du citoyen à la vie politique de sa région.
Parce que le capitalisme repose sur la croissance économique, et que celle-ci encourage la consommation de biens matériels chez l’individu, deux réactions sont possibles :
- A l’échelle de l’individu, il s’agit de rechercher un mode de vie qui rejette la mentalité de consommation et qui, de façon imagée, sache prendre son temps plutôt que de lui courir après. Ceci est le fondement de la simplicité volontaire.
- A l’échelle de la société, il s’agit de rechercher un modèle politique et économique plausible non-basé sur la consommation et la rentabilité à tout prix. Ceci est l’objet de la décroissance.
La simplicité volontaire ou sobriété heureuse est un mode de vie consistant à réduire volontairement sa consommation par la maîtrise de ses besoins. On parle aussi parfois de frugalité. L'objectif est de mener une vie davantage centrée sur des valeurs "essentielles". Dans notre société de consommation, nous consacrons une grande partie de notre temps à gagner toujours plus d'argent pour satisfaire des besoins matériels.
Le principe de la simplicité volontaire est de moins consommer, donc d'avoir moins besoin d'argent et moins besoin de travailler. En vivant en accord avec nos vrais besoins nous gagnons alors du temps pour ce qui est important pour soi.
La simplicité volontaire n'incite ni à la pauvreté ni au sacrifice, elle prône l'auto-limitation des besoins et des consommations en choisissant volontairement la frugalité et en développant l'autosuffisance. Ses valeurs sont une recherche:
- d'équité entre les hommes
- la recherche du bonheur
- le retour à la terre comme mode de subsistance
- l'agro écologie ...
La simplicité volontaire peut contribuer à ralentir la destruction des ressources naturelles, par un refus conscient du gaspillage la sobriété volontaire peut permettre d'économiser l'eau, l'électricité et toutes les formes d'énergie.
Le principe de la simplicité volontaire est de moins consommer, donc d'avoir moins besoin d'argent et moins besoin de travailler. En vivant en accord avec nos vrais besoins nous gagnons alors du temps pour ce qui est important pour soi.
La simplicité volontaire n'incite ni à la pauvreté ni au sacrifice, elle prône l'auto-limitation des besoins et des consommations en choisissant volontairement la frugalité et en développant l'autosuffisance. Ses valeurs sont une recherche:
- d'équité entre les hommes
- la recherche du bonheur
- le retour à la terre comme mode de subsistance
- l'agro écologie ...
La simplicité volontaire peut contribuer à ralentir la destruction des ressources naturelles, par un refus conscient du gaspillage la sobriété volontaire peut permettre d'économiser l'eau, l'électricité et toutes les formes d'énergie.
La simplicité volontaire ou sobriété heureuse est un engagement personnel et/ou associatif qui découle de multiples motivations qui vont habituellement accorder la priorité aux valeurs familiales, communautaires et/ou écologiques.
On peut trouver la trace de son origine en Europe dans les écrits de Léon Tolstoï et de John Ruskin (Unto This Last), et en Amérique du Nord dans les écrits de Henry David Thoreau (Walden).
Il est représenté, par exemple, par le mouvement des Compagnons de Saint François ou encore les Communautés de l'Arche de Lanza del Vasto, inspiré par Gandhi, lui-même inspiré par Thoreau et Ruskin. On le retrouve aussi au Québec, province du Canada, sous l'influence de penseurs comme Serge Mongeau et des éditions Écosociété.
On peut trouver la trace de son origine en Europe dans les écrits de Léon Tolstoï et de John Ruskin (Unto This Last), et en Amérique du Nord dans les écrits de Henry David Thoreau (Walden).
Il est représenté, par exemple, par le mouvement des Compagnons de Saint François ou encore les Communautés de l'Arche de Lanza del Vasto, inspiré par Gandhi, lui-même inspiré par Thoreau et Ruskin. On le retrouve aussi au Québec, province du Canada, sous l'influence de penseurs comme Serge Mongeau et des éditions Écosociété.
Pierre Rabhi - Vers la sobriété heureuse, Acte Sud. |
"J’avais alors vingt ans, et la modernité m’est apparue comme une immense imposture." Pierre Rabhi
Pierre Rabhi a en effet vingt ans à la fin des années cinquante, lorsqu’il décide de se soustraire, par un retour à la terre, à la civilisation hors sol qu’ont largement commencé à dessiner sous ses yeux ce que l’on nommera plus tard les Trente Glorieuses. Après avoir dans son enfance assisté en accéléré, dans le Sud algérien, au vertigineux basculement d’une pauvreté séculaire, mais laissant sa part à la vie, à une misère désespérante, il voit en France, aux champs comme à l’usine, l’homme s’aliéner au travail, à l’argent, invité à accepter une forme d’anéantissement personnel à seule fin que tourne la machine économique, point de dogme intangible. L’économie ? Ce n’est plus depuis longtemps qu’une pseudoéconomie qui, au lieu de gérer et répartir les ressources communes à l’humanité en déployant une vision à long terme, s’est contentée, dans sa recherche de croissance illimitée, d’élever la prédation au rang de science. Le lien filial et viscéral avec la nature est rompu ; elle n’est plus qu’un gisement de ressour ces à exploiter – et à épuiser. Au fil des expériences de vie qui émaillent ce récit s’est imposée à Pierre Rabhi une évidence : seul le choix de la modération de nos besoins et désirs, le choix d’une sobriété libératrice et volontairement consentie, permettra de rompre avec cet ordre anthropophage appelé “mondialisation”. Ainsi pourronsnous remettre l’humain et la nature au coeur de nos préoccupations, et redonner, enfin, au monde légèreté et saveur.
Agriculteur, écrivain et penseur français d'origine algérienne, Pierre Rabhi est un des pionniers de l'agriculture biologique. Il défend un mode de société plus respectueux des hommes et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles accessibles à tous et notamment aux plus démunis, tout en préservant les patrimoines nourriciers.
Depuis 1981, il transmet son savoir-faire dans les pays arides d'Afrique, en France et en Europe, cherchant à redonner leur autonomie alimentaire aux populations. Il est aujourd'hui reconnu expert international pour la sécurité alimentaire et a participé à l'élaboration de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification. Il est l'initiateur du Mouvement pour la Terre et l'Humanisme
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